[Couplet 1]
Petit, je sais que ton regard n'est que le reflet de ton mal être
Qu'à chaque fois qu'y a les shmits, t'es en alerte
Que quand ça sent la patate, que ça pue la maison d'arrêt
Tu te dis juste "300 barres, c'est bon j'arrête"
On n'oublie pas les galères, on vit avec
Quand moi je revenais du charbon, toi t'y allais
Il faut je te dise aussi, que chez nous se mettre à l'aise
Rime trois fois sur quatre avec la calèche
Mais petit, aussi vrai qu'on a qu'un père, qu'on a qu'une mère
Qu'on a qu'une bite, on a qu'une vie
Même les murs vieillissent, même les tags s'effacent
L'école c'est naze mais avoir le bac c'est cla**e
Petit, sort de la merde et n'hésite pas
Ce qui compte c'est pas la manière, c'est juste le résultat
Dis toi, si tu marches seul, on dira que t'as craqué
Que même le temps se fout de ta gueule car on ne peut le rattraper
[Refrain] x2
Je viens plaider pour la jeunesse à l'enfance gâchée
C'est plutôt triste, maintenant ils fument et boivent sans se cacher
Loin des clichés de la cité, notre agressivité
N'est que le reflet de notre mal être faut que vous le sachiez
[Pont]
J'ai que ça à dire à ces gamins
Ouais moi aussi je voulais mon sbar dès le matin
Non, moi aussi je me suis caché derrière une bouteille et un joint
Heureusement depuis le temps j'ai fait du chemin
Si dans ma tête et mon corps c'était la merde
Si tout était à refaire, je referai la même
Car loin des yeux de ma mère, de ses pleurs et de ses cris
Ce que j'étais à fait de moi ce que je suis
[Couplet 2]
Petit, quand il a un insigne l'homme se la raconte, c'est bête mais c'est ainsi
Ils aiment nous voir dans des cellules capitonnées
Ne va pas croire que les suicides soient juste des cas isolés
Petit, le savoir est une arme mais ils refusent qu'on s'arme
Pour être sur qu'on die ces bâtards nous condamnent
Les juges font tomber les peines comme des feuilles en automne
T'obliges à mettre des merdes collantes dans ton rectum
Mais, à 10ans t'as la gouache, à 20ans t'as la trique
à 30ans si t'as rien fais, direction l'hosto psychiatrique
Quand la rue te renie, tu rages, tu ramollis
Pfff, tu prends les nerfs contre un type barge sur un bolide
Mais petit, nos vies sont toutes similaires
Dis toi que les pères d'aujourd'hui ne sont que les bandits d'hier
Que sur une bande de dix potos, au final il n'en reste qu'un
Que tu peux enculer tout le monde ton seul rival c'est le destin
[Pont]
J'ai que ça à dire à ces gamins
Ouais moi aussi je voulais mon sbar dès le matin
Non, moi aussi je me suis caché derrière une bouteille et un joint
Heureusement depuis le temps j'ai fait du chemin
Si dans ma tête et mon corps c'était la merde
Si tout était à refaire, je referai la même
Car loin des yeux de ma mère, de ses pleurs et de ses cris
Ce que j'étais à fait de moi ce que je suis
[Refrain] x2
Je viens plaider pour la jeunesse à l'enfance gâchée
C'est plutôt triste, maintenant ils fument et boivent sans se cacher
Loin des clichés de la cité, notre agressivité
N'est que le reflet de notre mal être faut que vous le sachiez
[Couplet 3]
Remplie ta bourse je te l'annonce
Tout ceci, toute cette vie n'est qu'une course contre la montre
Dans le mal pas de gagnant, que des perdants
L'argent ça se trouve pas, ça se gagne en se démerdant
Petit, faut rester dans l'anonymat
Pas besoin de faire le beau, d'avoir les cheveux gomina
Tu te trimbales tes barettes entre les couilles
Pfff, ton téléphone est comme le mien, il est sur écoute
Petit, je connais la rue de long en large
Dis toi que les cerveaux ne sont pas ceux qui vont en cage
Tu sais petit, les bonhommes te le diront
Là bas tes potes t'écriront les autres t'oublieront
Triste constat, triste siècle
Petit la vie c'est dure mais tu le sais pas
Les années, tout ce qui nous séparent
Pas là pour donner des conseils, moi je veux juste que tu t'y prépare
[Pont]
J'ai que ça à dire à ces gamins
Ouais moi aussi je voulais mon sbar dès le matin
Non, moi aussi je me suis caché derrière une bouteille et un joint
Heureusement depuis le temps j'ai fait du chemin
Si dans ma tête et mon corps c'était la merde
Si tout était à refaire, je referai la même
Car loin des yeux de ma mère, de ses pleurs et de ses cris
Ce que j'étais à fait de moi ce que je suis