J'écris et puis j'm'évanouie tard dans la nuit
Je m'enfuis vers un pays plein de rêves, de jolies filles
De villes magnifiques pleines de souvenirs
Je m'enlise et je mendie auprès de Dieu pour quelques rimes
Le pêcher de l'artiste sera toujours la gourmandise
Je m'enivre de champagne, de rêverie
De la magie, de l'harmonie d'une mélodie
J'vis dans mon délire ma langue se délie, mon âme se délivre
Je goûte les délices et les plaisirs de l'oublie a**is au fond d'un puits
Des heures entières à observer, sentir le bruit, la mélancolie d'un soupir
S'endormir, rêver d'une fille fraîche, pulpeuse comme un fruit
J'veux être éblouie, jouir, sourire, ressentir l'authentique joie de vivre
J'veux la sagesse, de l'esclave affranchi
L'esprit libre, j'aimerai rire avant d'mourir
Oui, j'veux aimer une fille. De l'amour le plus pure qui existe
Quitte à embra**er la folie pourvu qu'l'amour nous unisse
A vrai dire, j'me fiche qu'elle habite Paris ou Tunis
Qu'elle vive en Chine, en Amérique latine, ou en Russie
Si j'réussi, j'aimerai lui offrir un fils
Ainsi qu'une fille aussi jolie que la troisième Gymnopédie
Pour elle, je combattrai Ulysse ivre de nectar et d'ambroisie
Qu'importe la mort si l'paradis est ici