Tu me parles d'oubli et puis d'astres éteints Les arènes de la vie menacent mon chemin Sur la pointe du coeur je viens le rechercher Ma solitude a peur de naître et d'exister Prolonge mon sommeil sans toi je ne suis rien Ne déchire pas le ciel que tu tiens dans tes mains Garde-moi, garde-moi Comme toujours je m'aperçois Que je ne peux vivre sans toi Garde-moi garde-moi La cigogne des âges a traversé tes rêves Tu veux d'autres visages d'autres jours qui se lèvent Je n'ai pas de pays le monde est surpeuplé Il n'y a plus de place dans les coeurs encombrés Laisse dormir la nuit de mon été caché Mon sommeil calfeutré ne veut se réveiller
Garde-moi, garde-moi Comme toujours je m'aperçois Que je ne peux vivre sans toi Garde-moi garde-moi Ne me rends pas aux murs je ne sais où aller Dans ton ciel bleu d'azur je me ferai léger Reste la voûte enceinte de ma vie toute entière Mes plus profondes plaintes elles-mêmes saurons se taire Laisse-moi vivre encore séparé de la terre Bien au fond de ton corps loin des fausses lumières Et garde-moi, garde-moi Comme toujours je m'aperçois Que je ne peux vivre sans toi Garde-moi garde-moi Garde-moi garde-moi garde-moi Comme toujours je m'aperçois Que je ne peux vivre sans toi Garde-moi garde-moi