Ce matin, mes yeux semblent couverts d'écume, Je garde un vieux relent d'amertume Ces effluves, vapeurs éthérées d'hier. Me font l'effet d'parfums âcres et amers. Mes mains tremblent, mon corps commence à manquer Même le café ne pourra pas m'aider Je sais bien qu'hier sera comme demain Et que le temps qu'je fuis va me rattraper. En avant, en arrière, aujourd'hui comme hier, c'est un enfer.. J'consume ma vie, que des envies, ina**ouvies. Fuite délétère, ça s'accélère, j'peux rien y faire. J'consume ma vie, que des envies, ina**ouvies. Les jours pa**ent et se ressemblent tellement J'erre dans ma vie comme un mort vivant. Mon esprit s'empare de cette monotomie. Alors j'attends la nuit, j'fais des conneries. M'évader, ne plus avori à penser Au monde énigmate et ses méfaits Je sais bien qu'hier sera comme demain Et que le temps qu'je fuis va me rattraper Un bar, le soir, envie de boire, c'est l'isoloir.
Un square, trop tard, c'est le trou noir, c'est la bagarre. Voir les pavés, d'un peu plus près, les caresser. Adieu tristesse, bonjour ivresse, que des promesses. Etranger, parmi les siens, on r'fait l'monde d'verre en verre on détient La solution ultime dans un décor sordide, morbide. Plus d'écrédit, plus d'amis, l'illusion D'être plus fort que ce rammasis d'cons Même pas un dernier verre, Déjà on me suggère de prendre l'air. Les étoiles, la nuit froide et sombre Faut qu'je rentre, j'sais plus où, mais sans encombre J'marche au ralenti, même mon ombre a fui, c'est la vie. Ce matin, mes yeux semblent couverts d'écume, Je garde un vieux relent d'amertume Ces effluves, vapeurs éthérées d'hier. Me font l'effet d'parfums âcres et amers. Mes mains tremblent, mon corps commence à manquer Même le café ne pourra pas m'aider Je sais bien qu'hier sera comme demain Et que le temps qu'je fuis va me rattraper.