(T. Gautier)
I
Je bande trop. De ma culotte
Je sors mon vit qui dcalotte
Son champignon
Tre midi, seul dans sa chambre,
En tte tte avec son membre,
C'est du guignon.
II
Mon jacquemart me tend le ventre:
Dans quelque-chose il faut que j'entre,
Cul bouche ou con.
Mais je ne vois pas ma voisine
Lanant son?illade a**a**ine
De son balcon
III
En vain Coco dresse sa huppe:
Dans la maison pas une jupe,
Pas un bonnet.
La pine au poing, pose quivoque,
Dfaut de con je t'invoque,
Veuve Poignet.
IV
Mais la Chimre ouvre sa porte.
Une femme entre, gorge forte,
Reins puissants,
Qui retrousse chemise et cotte
Met sous mon nez sa grosse motte
Aux crins frisants
V
Puis je l'empoigne par les hanches,
Et j'carte ses cuisses blanches
De mon genou;
Dj ma pine triomphante
De l'abricot perant la fente
Y fait son trou.
VI
Serrant le cul, haussant la croupe,
Les pieds en l'air comme en un groupe
De Clodion,
Elle absorbe toute ma pine
Et retrouve de Messaline
Le tordion.
VIl
Un flot de liqueur prostatique,
Du temple mouillant le portique,
Ecume au bord;
Sous le choc du vit qui la pousse
Elle crie chaque secousse:
Vas-y plus fort!
VIII
Les yeux noys, de plaisir ple,
Jusqu' la garde elle s'empale,
Comme autrefois
Du dieu Priape au fond d'un antre
Les filles s'enfonaient au ventre
L'outil de bois.
IX
Quand j'ai bien goutt mon tube,
Je vois s'envoler le succube
Aux beaux seins nus,
Je deviens flasque, je dbande,
Et je regrette mon offrande,
Fausse Vnus.
X
Sur mes doigts en nappes s'panche,
Dj fro