Si mes routes,
Ne m'avaient pas conduit vers toi.
Si mes doutes,
Avaient eu raison de moi.
Si tes mains,
Ne s'étaient pas posées sur moi.
Si mon train,
Était un jour parti sans toi.
Je ne peux pas dire quel homme je serais,
A moitié moi-même, seulement à moitié,
Je n'aurai pas l'amour qui chante sur mes lèvres,
Depuis cet hiver où ça n'était qu'un rêve.
Si gamin, j'avais levé les yeux moins haut,
Si ma lettre, tu l'avais mise en mille morceaux,
Si j'avais suivi mes vingts ans sans te voir,
Si tu avais eu peur de nos hasard.
J'aurai chanté peut-être,
Bien-sûre j'aurai chanté,
J'aurai aimé peut-être,
Et l'on m'aurait aimé,
J'aurai pleuré des fièvres,
Bien-sûre j'aurai pleuré,
Comme tous les types qui rêvent,
Et qui pa**ent à côté.
Mais le ciel n'aurait pas,
Brillé de la même lumière,
Le ciel ne serait,
Qu'un soleil entre-ouvert.
Ce soir là,
Dans un studio de Manhattan,
Tu m'as dit
Il y a de la place dans les étoiles.
Oui j'ai cru,
Que rien ne m'était impossible,
Quand j'ai lu,
Cette force dans tes yeux fragiles.
Tu m'as donné en route ton histoire, tes trésors,
Ta robe dégrafée en Caroline du Nord,
Tes doutes et ton courage jusque dans nos jours gris,
Et tous les petits détails qui font ce que je suis.
Aujourd'hui ma vie est un grand chapiteau,
Tu as suivi ta route, chacun son numéro,
On garde tous les deux notre si beau secret,
Cet anneau invisible que j'aime caressé.
J'aurai chanté peut-être,
Bien sûre j'aurai chanté,
J'aurai aimé peut être,
Et l'on m'aurait aimé,
J'aurai pleuré des fièvres,
Bien sûre j'aurai pleuré,
Comme tous ces types qui rêvent,
Et qui pa**ent à côté.
Et je chante aujourd'hui,
Tout au bout de la terre,
Pour toi qui m'as appris,
A ne jamais me taire.
J'aurai chanté peut-être,
Bien-sûre j'aurai chanté,
J'aurai aimé peut-être,
Et l'on m'aurait aimé,
J'aurai pleuré des fièvres,
Bien-sûre j'aurai pleuré,
Comme tous ces types qui rêvent,
Et qui pa**ent à côté.
Et je chante aujourd'hui,
Tout au bout de la terre,
Pour te dire simplement,
Simplement, que je t'aime.