On m'a dit plus souvent qu'une fois , qu'une femme c'était ménager
Qu'c'était bon pour faire le ménage, se taire, faire à manger
Enquis de cette idée, je me suis dès lors mis à chercher
La femme qui allait faire de moi un homme comblé…
Je la trouverai
La femme que j'épouserai
Aura la peau d'une reine
La voix d'une sirène
Et je l'aurai tellement bien domptée
Qu'elle fera mes quatre volontés
La femme qui, la femme que, la femme qui m'aura mérité
J'ai couru les bars, les bordels et les salons de thé
En quête de cette femme fatale qui me ferait succomber
Je la posséderai comme un dieu, juste en claquant des doigts
Elle fera tout ce que je veux, elle apprendra ma loi.
Je la trouverai
La femme que j'épouserai
Elle aura la peau blanche
La démarche d'un ange
Et je l'aurai tellement bien domptée
Qu'elle fera mes quatre volontés
La femme qui, la femme que, la femme qui m'aura mérité
Merde, j'ai bientôt trente ans, et je n'ai pas trouvé
La femme qui ferait de moi, cet homme comblé
J'ai recouru les bars, les bordels les salons de thé
C'est finalement dans une agence de rencontre qu'je l'ai trouvée
Mais je l'ai trouvée, la femme que j'ai épousée
Elle a des boutons le teint pâle, un cœur en acier trempé
185 livres qui chialent, qui savent même pas faire à manger
Et puis elle m'a tellement bien dompté, que c'est moi qui fait ses quatre volontés
La femme qui , la femme que, la femme que j'ai mérité.