D'en bas je vois un ciel tranquille sur la surface de l'eau ou s'étale le fond de l'air immobile l'écume appelle mon eau de mère de haut en bas d'ébats dans l'eau totale remplie inondée et envahie je m'écoute je m'écoule l'onde me berce et son ressac me porte jusqu'à la nuit obscure de l'âme et d'une larme me re-source je suis la course l'unifiée je bois ma source je flotte et doucement je sors la tête de l'eau je vois j'ai les petits trous trouée la peau par tous mes pores à même l'eau au loin le port ici je vogue, tangue, là je jaillis ! et les idées coulent comment des bateaux ivres saoulés de liberté la forme est profonde, je suis bra**ée est-ce un écueil, une tranchée ? La fontaine à laisser glisser et où je goûte à mes potables mon ventre est plein de ses éventualités de ses possibles
de son pa**é je vois C'est de l'air pas du vent déplacé d'espace avide obsolescent l'onde de choc chaude et humide sinusoïde vibratile librement contenue dans ce vide solide entre ici et la attenant a de suite et a demain à des corps cousus de sucs, de fluides, de liens insufflés l'air de rien C'est pas de l'air, c'est du vent obscur cantique lumière en mouvement Les égrégores en résonnant, dans la musique du silence tout s'épouse et se dépa**e vers un futur éventé archétype, clapotis aquatique, danse mystique entre la vie et l'envie le vide le cycle œil du cyclone je vois le reflet de la sombritude me blesse et me caresse je me sèche un peu le reflet de la sombritude me blesse et me caresse j'ai chaud le reflet de la sombritude me blesse et me caresse lorsque s'ouvrent mes yeux