L'automne m'étonne toujours
et résonne comme
donne à l'homme
qui laisse tomber ses feuilles
et quand O tonne, c'est
mouillage c'est l'orage c'est
nouage
à s'emmêler comme les vivaces
empourprées
et la montagne détrempée je ne
sais par quel bout commencer
pour m'effeuiller, je bafouille
O tonne
résonne O tonne
autOmne
L'automne détonne toujours
et son grand vent silencieux
nous pousse à mourir un peu
L'automne m'étonne toujours
et siphonne par méga tonne
étourdie par l'orgueil
et quand O prône, c'est
l'ouillage c'est l'orage c'est
la rage
éclaboussée sur nos visages
violacés
et ma montagne ébranlée
je ne sait par quel bout
commencer pour avancer
je gadouille
Le temps pa**e
le temps trace
et laisse son
tic tac
dans les flaques