Verse 1: Ô-lit
Petit homme se nourrit des ambitions les plus grandioses/
Qui avant de rendre l'âme, va prendre une pause/
Ce n'est pas celui qui part la guerre qui nécessairement gagne/
Quand on se lance en affaire, souvent je m'alimente mal/
Je ne joue pas le fabriquant d'arme, tu peux me parler/
Mais fais gaffe à qui tu parles, moi tout le monde m'est étranger/
C'est une guerre de trancher, notre combat québécois/
Que ce soit pour parler français, ou dénoncer des lois/
Moi je me prononce là dessus, j'ai été souvent déçu/
Souvent sous mes espérances, là le peuple prend le dessus/
C'est un point de vue cru, de la jeunesse québécoise/
J'en ai a**ez pour en formuler des phrases/
Mais pris dans la galère on rêve d'une autre galaxie/
Je n'ai pas pris le chemin qui mène direct au paradis/
Que ceux qui m'aiment me suivent, malgré la maladie/
Malgré la mort, malgré la perte, malgré la pluie/
Refrain:
Dans un Québec désordonné, dans sa culture dans ses valeurs/
Dans un Québec rempli de talents, mal encadré puis c'est d'valeur/
Pour un Québec polyvalent, vu qu'on est remplis de ressources/
Drogué aux médicaments, la solution anti-secousses (2X)
Verse 2: Ô-lit
À bout de force je me démène, j'traine un fardeau/
Pour gagner ma vie je ne voulais pas cogner du marteau/
Je ne voulais pas travailler Mcdo, ou me faire chier/
Dans une vielle shop à me faire mal au dos/
À travailler pour faire vivre les autres/
À se faire dire qu'on n'est pas mieux que l'autre/
Finalement, j'ai racaillé, j'ai dressé les épaules/
Foncé tête baissée pour faire plus que d'plier de la taule/
Poses-toi pas la question pourquoi dehors sa manifeste,/
Moi quand j'agis on voit le résultat de mes gestes/
Politique hypocrite, ca se répand comme la peste/
Profitent du peuple et nous prennent comme une maîtresse/
C'est des pages de poèmes, de la rage comme je l'aime/
Mais c'est dommage, c'est un hommage à nous même/
Individualistes, on n'a pas de rêve collectif/
Après vient me dire que tout est correct criss
Refrain (2x)