[Couplet 1 : Salif]
C'est l'automne, une époque sombre, je regarde mes potes tombés
Mes potes sombrent, et zonent, et foutent le bordel aveuglés
Par les ne-chie comme Ray Charles, la morale blues
Amoureux de ta**' mais nique sa race de t'te façon on mourrera tous
Les putes viennent de l'Est et l'air est scandinave
Les nôtres broient leur haine dans du Brandy man pas dans un verre de lait
Gantés pour les braquos, pas pour les engelures
Du mal à choisir entre le marteau et l'enclume
L'été a été chaud, plus rien à envoyer aux condamnés
Les boloss se mettent en file indienne pour aller pé-cho
Y a ceux qui disent "t'inquiètes", y a ceux qui se maintiennent
Qui font les pinces toute l'année, qu'ont v'la le blé de té-co
Celui qui ramène du sh** à la rentrée, il est bien, il annonce les tarots ????? t'arrangé
Attitude dar (hey c'est combien le kilo de com)
C'est 1500 soit tu prend, soit tu te barres
Les péta**es ont rangés les mini-jupes, ce sont les UV le bronzage, naturellement c'est plus la même
Tu te rends comptes qu'elle pue la merde, plus question que tu discutes
C'est à l'hôtel que tu la baises comme une pute a**urément
C'est la saison de la médaille et ses revers
C'est la période où les frérots sur la paille essaient de se refaire
La période où ils jurent tous d'oublier les gros seins
En attendant, en attendant quoi
[Refrain]
T'as joué les mecs sur la plage c'est la fin de l'été
Été sur la paille retour au quartier
Maintenant c'est paye tes dettes mec surtout si t'as joué les macs
Sur la plage c'est la fin de l'été
Été sur la paille retour au quartier
Maintenant c'est paye tes dettes sinon c'est Pah Pah Brrrrrrrrrrrrrraa
[Couplet 2 : Exs]
Cerné par la shnouf, les yeux sont fermés
Au fond du gouffre seuls les moins acharnés se laissent aller
Et se retrouvent faner à cause d'une fouf, d'un manque de flouze
Et les plus affamés deviennent fous, camés ou se font caner
Juste une bonne bouffe, à boire et puis on moove
Faut bouger d'ici y a rien à voir à part les gnoufs
Y a pas de gloire, pourquoi tu l'ouvres, frère arrête de croire que toute la rue te couvre
On a faibli dans nos devoirs, on souffre tout seul dans les couloirs
Quand on découvre qu'on a plus de pouvoir
Au bout de la route, taulard, en plein mois d'Aout
C'est à cause d'une grosse poucave qu'on t'a mis sur écoute
Et ou ton couple se sépare où un autre boug
Viendra se faire aspirer le dard par celle que tu découvres
Très tard le soir écoutes les banlieusards doutent
Car l'espoir coute cher et l'espérance de vie est courte
Sur nos ter-ters, les jeunes ne cherchent pas leur légende
Ils veulent de l'argent, du chromé sur les jantes
Des gros engins, frangin nos africains
Ne donneront jamais de leur soutien pour les américains
[Refrain]