[Intro] Aujourd'hui, les mots: " Démocratie, liberté, et égalité " ne servent qu'a duper les peuples. Aucune nation ne progresse avec ce genre d'idée. Elles arrêtent toute forme d'action. C'est pourquoi nous avons décidé de les abolir. A l'avenir, nous demandons à tout les citoyens de servir l'état avec l'obéissance la plus aveugle, nous n'accepterons de refus de la part de personne... [Couplet 1] En façade, c'est facile de croire qu'on vit dans un pays libre La Belgique, belle idylle, quelque chose cloche L'édifice cache toujours la lutte des cla**es Celui qui a le plus de thunes écrase l'autre C'est ce que ma plume déclame, j'attend pas qu'on me félicite Déballe des récits-titres et sceptiques, je pose des questions Du mal avec la réception de vos principes Défection des valeurs funestes, déplacement des frontières Récessions qui l'orchestre interdisent peu de chaleur humaine Râleur tu fermes ta gueule, ou c'est la bavure policière Jeune femme ou détracteur pubère, c'est pas juste, faut s'y faire Supercherie mondiale, qu'on graille en congratulant Constat frustrant Comparse hurlant à la mort, personne bougera Indifférence ban*le, comportement d'animaux Ton pote crève dans le caniveau, on peut pt'être espérer un geste Le confort se vend à prix d'or, on le convoite tous Donc on croit le flouze capital, sans revoir rouge Du pain, des jeux, tu profites, t'as l'impression d'exister Duj, pinte et Xeu, putes bien mielleuses, à l'inverse on fait que s'niquer À fond dans le vice, un monde en crise Bon prétexte pour se justifier On se contente vite de cet exposé, martyre on va pas te crucifier Élu mandaté par le peuple, j'ai lu 30 phrases Et gars le peu que je puisse dire de leurs programmes Début de campagne, étale de Belles promesses, être honnête n'est pas dans leurs habitudes Et omettent ce qui dérange, trop de termes larges et ambigus Démocratie, des mots ra**is prônés par des escrocs a**is Et nos racines étoffent la rime dénote de notre pertinence Des qu'l'ordre vacille, vois l'Islande, c'est le silence radio exigé Discret comme une étoile filante Pourrait te donner de mauvaises idées Ministre en belle grosse caisse, le choix entre le gay et l'obèse Et on les paye, même quand c'est pour se mettre au vert Rapide comme des pétrolettes, mentalité d'escargot Nous on en bave comme des limaces De vos tentatives d'escamotage L'échafaud se pare des couleurs du bien de la justice Le juge d'vient crapule, fixe ton avenir et le marteau claque Et à notre âge, y faut comprendre La vie c'est pas les petites voitures Les seuls dirigeants honnêtes, ceux qui proclament leurs dictature Partition injuste des richesses Pour ça que les incultes aiment l'ivresse Ça empêche de réfléchir Mais je suis pas imbus de mes petits textes Ils ont déjà froid de sueur Chaque fois que résonne la voix du peuple Regarde les étoiles, lueurs d'espoirs qu'on s'insurge, cher système [Pont] Il y a quelqu'un déjà, il y a la lutte, ici on ne parle pas de ça, mais la lutte existe... Et peut être bientôt le pays, où le peuple lutte avec les armes. Ça c'est pa**é avec nous, nous avons XXX deux années, et il y a des longues périodes où personne n'a parlé de nous...
[Couplet 2] Mais désarmé face à l'État Je crache plus ma haine, je parle à mes pages Éclaté le soir, j'étale des phases, rêve que le jasmin parfume la plaie J'allume ma peine dans des pétards Je veille a**ez tard, la plume acerbe Effaré par cette actu malsaine, tout ces calculs abus de la terre Des crapules abjectes tirent les rennes Emportées par un bête troupeau Petit, je dis pas, j'ai peut être tout faux C'est ces trucs abstraits qui m'effraient Faut pas s'triturer le cerveau pour voir qu'le monde ça part en vrille La vie, la nuit tu rêves que c'est beau Mais c'est pas fait pour les âmes sensibles Le pas du changement d'Obama Rien de plus qu'un pantin formatable Des discours dans le vent trop ban*ls Sortiraient sans teint au lavage Faut s'attaquer à la racine du problème Ce rama**is d'inepties occidentales Qui te mènent à vivre dans l'anarchie, et ça se fera pas par la rime Mais par le sang, pas de baratin, la sueur, l'effort, la fatigue Se lever sans se plaindre chaque matin J'ai aucune leçon à donner, je fais que vous livrer mes an*lyses Pour vibrer, c'est pas facile, j'ai que le son à portée J'ai rien à envier aux nantis mais la nuit je me défonce comme eux Sauf que j'aurai pas place dans le livre Du marbre sur une belle tombe au mieux Océan de prolétaires, même les cadres ont la tête sous l'eau Pour se détendre, coke, bière, petch, et pas prêt d'arrêter le boulot Donc je resterai dur à faire taire, comprends qui sont les adversaires L'État, les thunes, les cla**es, les pères Bien sûr pourraient débattre mes thèses Et ça tarde la révolution, tant pis, faut ce qui faut Moi face au pire, je fais comme Lino, je met du tact dans l'élocution [Outro] Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien a**ez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié. L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d'intelligence, nous ne ressentons pas a**ez et nous pensons beaucoup trop...