"-Pa**e la slim, la garot, je ta**e ça vite, le pilo m'a**a**ine le cerveau ..."
J'ai des choses à dire, encore plus à faire, ça urge
La vie nous amuse qu'après 4 ou 5 verres
On s'insulte, on se tape en rée-soi
Mais quand c'est l'heure de payer tes erreurs
Tu veux marchander, toi ?
Je déballe mes déboires
J'ai mal mon coeur en témoigne, mais
Ma souffrance et ma vengeance contre moi-même
On s'éloigne de tout espoir, fonce-dé dans un coupé sport
Si un flic fait son show, on plane trop haut pour être sous ses ordres
T'sais, les mêmes histoires se répètent
ZDef t'oublies peut-être mais sous tise tu souris bêtement
Je me sens bien qu'dans ma paire de Nike .. OK
Quand il pleut des drames ta parka n'est pas imperméable
Drogué, toute la night bloqué, dans un cauchemar, comment te sauver, quand la vie te fait des croche-pattes ?
Voir des proches partir, et le reflet de mon anxiété
Encore un poch-tar vide à paris j'ai des années d'anchienneté
J'khemem seulement quand je suis net
Je suis bien quand je suis dead, bref, je sais que je suis niqué
Une sale étiquette me colle à la peau
Mes soucis disparaissent après mon collage à gauche
Tous nos pêchés sont à nos frais, et moi j'ai le sheïtan aux fesses
C'est hard, on s'entaille pour des talonts frère
Elles font les tains' pour te faire cracher tes euros "Salope"
Avale ton fond de teint pour cacher tes défauts
On pense qu'à s'remplir nos poches hein, un mauvais penchant
Pour la tise c'est moche il faut du biff avant l'été prochain
On morfle, personne ne souffle pour me Morphée
Le sh** en guise de morphine, les cicatrices en guise de trophée
On se refait comme on peut, on se méfie des hommes en bleus
Gros on est trop fiers on sait même plus comment pleurer
Faut pas se leurrer, on sort pour rien faire
On est tous dehors mais en vrai la rue nous enferme
Il faut faire mieux, sérieux, s'perrer c'est mourir à petit feu
On se laisse berner, tous prisonnier du spliff, le diable est aux manettes, tu cherches le côte collant, tu jures sur la Mecque, mais nages à contre-Coran
Nuage de fumée me contient, ça va mal dès que je me lève, t'inquiète demain je décroche, demain j'arrête, il y a bien des soirs ou j'hésite entre rester saint et tiser
Trop de questions me tournent autour j'en ai le tournis
Pourquoi je dois m'bourrer pour oublier ces journées pourries ?
Une fois saoul je souris à la mort alors que je pense revivre
Quand l'été s'approche le terrain de cross est dans le centre-ville
On grandit vite, vite, parmis les charognards
Mais je fuis le vice pour ne pas finir comme Sarouman
On nous malmène, la peine ne parle pas mais se lit sur les visages
On fait du mal à ceux qu'on aime, tu vois la vie c'est bizarre ?
Mis à part ça, même tes amis ont tendance à te nuire
Et quand je rentre pas de la nuit, maman pense au pire
Faut pas croire ce qu'on te dit, c'est compris il n'y a qu'à voir
Il suffit qu'on tire dans un clip, pour les cons cliquent
On contribue, à l'échec de nos reufs
On tourne le dos à presque tout mais il n'y a que du seum qui rentre dans nos seufs
Incompris, la haine m'accompagne,faut pas qu'on trainent, le bon train de vie n'attend pas
Il n'y a pas que ton Malabar qui fait des bulles
J'ai du mal à parler de moi, à part quand j'ai bu
Et le matin, je sais plus ce que j'ai fait la veille
En fait ici on tient les murs, à moins que ce soit l'inverse
Une fois loin, je vois la merde en flou les yeux éclatés
Ici on te donne un coup de main seulement quand tu te fais tarter
Alcool, sh** et maux d'tête
Les mots m'prennent et roulent vers la mort en roues sur un compèt', c'est con
Mais les portes se ferment, les bons se font de plus en plus rare
Tu pleures, tu craques, fumes, le reste on verra plus tard
Alcool, sh** et maux d'tête
Les mots m'prennent et roulent vers la mort en roues sur un compèt', c'est con
Mais les portes se ferment, les bons se font de plus en plus rare
Tu pleures, tu craques, fumes, le reste on verra plus tard