[Couplet 1] J'ai grandi dans un monde de brutes, de soldats universels Qui peut jurer d'vivre son prochain anniversaire ? Quel est le vilain qui t'a dit que le monde est à toi ? T'as du mal interpréter comme Scarface, XXX Bon débarras jusqu'au barrio chicano Où les maraves quillent, une chose est sûre on a trop d'ennemis C'est plus une question d'ethnies en 2000 Le cash remet tout le monde au niveau, l'esprit s'envenime Des rues d'Tirana jusqu'aux boulevards de Paname Les jeunes sont des piranhas, tous prêts à mettre des bananes Des hyènes, des chacals, même les minots business la came Fais un tour dans ma ville, les rues d'Metz m'accablent J'ai vu l'monde changer comme des poumons peuvent noircir Un égoïste meurt et tout l'monde pleure Narcisse De Rocancourt à Bettencourt, vos rêves sont trop courts Et Bogota c'est pas Neuilly et sa tour On a des FARC dans les banlieues d'France, chacun son terrain Y'a plus d'conversations si ce n'est en t'ca**ant tes reins Un mode de communication cramé, submergé par vos bifs de viles pa**ions fanées En quelques heures les bêtes de somme font des bêtes de seum Et j'supporte plus personne alors je reste seul Vision panoramique, de loin j'me dis qu'ils sont pas nos amis Mais personne pourra fuir le tsunami [Refrain] D'Emzi à Alger, ta ville est un quartier On vit sous les mortiers, le monde est un barrio D'L.A. à Tanger, on teste tous les dangers T'as beau vouloir te ranger, tu vis dans un barrio D'ici à Rio, je connais le scénario Tu comprends pas XXX, le monde est un barrio Arrête de gazer, on pourrait vite t'effacer Ici tout le monde est la**é de vivre dans un barrio [Couplet 2] La ville est un barrio avec plein de tatouages Où beaucoup croient au diable pas en Dieu car beaucoup n'en ont pas l'courage La pollution nous fume comme à Mexico Et tellement de belles et grosses voitures pour des mecs si pauvres La misère se la fait belle, le temps d'une virée nocturne Un mode de vie obscur, la nuit ne porte plus conseil Tu m'as testé mais pour moi t'es malade J'te vois mal vivre dans les barrios du Guatemala Et dans nos têtes c'est l'Amérique Central
Si on s'laissait aller, on t'rackette et on t'smash à la Pete Sampras Avant que le beat s'embrase et que ta tête devienne biscotte J'me dois d'éviter tout clash afin d'gérer la discorde On devient méchant hein, la haine est alléchante Mais les embrouilles de quartier, tu sais je m'en bas les jambes L'humilité dans c'monde te fait pa**er pour un clodo Qu'est-ce que nos soucis face aux gosses qui pleurent pour un peu d'eau ? Y'a plus de recul sur la ville, les mecs flanchent Une racaille en président, elle est belle la France Si tu vois pas XXX les minarets qu'ils financent Pour tes suffrages, deviennent des obélisques pharaoniques On est revenus au temps d'Moïse, d'Raël à Israël Tu seras pas sauvé par Sharon ou les Elohim MC de France : mon pays est un barrio Des armes, d'la drogue et trop peu de vertu dans les chariots [Refrain] [Couplet 3] Si tu vis pas dans le barrio ils t'influencent de force ou de gré On a tous un caractère mais la télé nous force le trait Parfois l'orgueil parle sans que je le laisse Et le quart d'une seconde, j'me suis cru à Los Angeles On a un mode de vie complexe, plus tu respectes et plus t'es nerveux C'est devenu dur de gérer les morveux Les meufs sont pimpées, rabaissées comme un lowrid' On laisse gronder la rage et la foudre comme un orage Téma nos races bannies dans les hautes sphères Derrière la propagande d'un sioniste comme Antoine Sfeir Les maîtres à penser et leur chia**e verbale Me refilent la nausée et l'ignorance du peuple me laisse vert pâle Alors on vire au gang, protège le frère d'armes Repli communautaire jusqu'aux rues fermées d'Amsterdam Et ouais le monde est un ghetto, ton pays est un quartier Ton quartier est un dépôt et c'dépôt abrite des pauvres Sous l'épave, y'a d'la rage et des pavés Des pervers qui nous dirigent, nous traitent de dépravés On supporte plus la remarque et le regard du juge On est solides t'inquiètes on les aura par l'usure Kalachnikov dans l'coffre pour fournir la populace Prépare-toi à endurer comme au schtar du Honduras Condamné par contumace, protégé par le pario Impénétrable comme les favelas d'Rio [Refrain]