Toi et ton rap
Tu parles de vie, croyant qu'la mort est ineffable
J'vois bien qu't'as l'air d'oublier qu'un tas d'hommes attire les flammes
J'm'attarde pour ton salut, or j'ai pas le temps d'écrire mes phrases
J'ai l'intention d'bien faire, pourtant j'pourrais t'en dire des fables
Je pa**e outre mes nerfs, quand tu dis qu'j'suis un parano
Les envieux font des p'tits, Allah ghaleb adieu on parle à l'aube
Incompris c'est rien face à l'épreuve que subi le martyr
Insultant les principes des croyants, on t'supplie d'partir
Shoote dans une canette qui traîne en bas d'ton quartier désert
L'apocalypse ressemble à c'que tu voyais dans DBZ
Notre avenir à notre image
Un retour à l'homme primate
On aimerait faire comprendre nos textes à une bande de cancres inaptes
On s'fait du mal avec des armes qui ont ni feu ni lames
Tu fais l'bonhomme, mais le soir tu n'essuies pas qu'une petite larme
Bien sûr qu'les aveugles ne voient pas leur chance
Ni comme les valeurs changent
Mais tout le monde sait qu'un jour ou l'autre les malheurs s'vengent
Dualité qui n'choque que d'un côté du rideau
Ton cœur doit s'écouter, car ils font qu'raconter du mytho
Ecrire pour rien c'est pas mon truc, j'ai plus de trente piges fermes
J'adore qu'un Dieu, j'me lamente pas du genre « comment puis-je faire ? »
Ma solution est toute trouvée, le monde n'est pas l'Eden
Critique pas mes poésies si tu connais pas mes thèmes
J'ai des rimes qui dérangent
Aucune dérive inhérente
Les pédophiles auront l'soutien d'Fréderic Mitterrand
Oublie le rap et ses icônes, tous sapé music-hall
L'arrogance de certains donne envie d'ca**er des chicos
Bref. Et ouais les traîtres s'font du pied en d'sous d'la table
Fréro n'attend pas l'entraide, tu veux des sous, va taf!
Sache que l'amour aujourd'hui éclate comme des bulles spéculatives
Tu sais c'que le pécule attire ?
C'que l'amour des thunes attise ?
Dur à dire, mais entre mauvais œil et sorciers, trop d'mes œuvres ont morflé
Merci Dieu, c'qui m'frappe me rend plus fort, Jamel et Omar savent
Que le pire des faux messies fera pas carrière au Barça
Combattant d'l'invisible, les deux dimensions se mêlent
Vigilant, on connait la chanson, l'dimanche ou en semaine
Sans répit, j'serais critique jusqu'à ma dernière heure
Vu qu'on enterre vite les morts, mais qu'on récupère les meubles
Vos erreurs ne font qu'accentuer ma Foi
J'm'en inspirais pour respirer, j'rappe pas à m'en tuer la voix
Les clichés t'appellent, voudraient qu't'arrêtes le taf d'orfèvre
J'ai vu ton clip, t'as encore moins de principes que Marc Dorcel
Joue pas les hardcore, certes, oublie les gimmicks religieux
Juste après t'imite le milieu, tu t'croirait limite demi-Dieu idolâtre
On frappe les démons à la nuque, n'en veut à sonne-per
On verra devant le Dajjal en somme frère
Oui t'aime bien t'la péter grossier
Tu n'fais qu'rapper, t'égosiller
Assez négocié, j'sens qu'on va lâcher les dossiers
Fluter c'est facile, il y a des experts en solfège dans la place
J'me ca**e avant qu'les suppôts d'Ibliss m'entrainent dans la ma**e
Sur les écrans des jeunes, plus de contrôles et trop d'icônes
On trouve des violeurs d'fillettes derrière des émoticônes
Parait qu't'es plein d'réseaux avec tes zincs, tes zoos
Les médias qui t'boycottent sont tous plus cons les uns qu'les autres
Il y a ceux qui chantent avec leur démon, les autres avec leur âme
J'fais c'que j'veux en temps voulu, me dit pas « arrête le rap »
Le cœur, les intentions, les ressentis n'sont pas d'ce monde
Et c'est juste par Allah que j'me sens vivre à chaque seconde
Il y a pas d'albums sans rancœur
Il y a pas d'rancœur sans ras-le-bol
Et sans la foi tu peux finir tes dernières heures dans l'alcool
Arrêtez d'chercher les alias du Sheitan a.k.a l'arrogance
Le succès, l'avidité, les belles pa**ions et l'éloquence
Trouver sagesse et en approchant le véridique
Ce monde voudrait m'enchaîner en abrogeant mes limites
Je fuis, on ne pense qu'a nous jamais à nos progénitures
Tu veux le projet qui tue? Zarma, tu fais causer l'bitume. dis-tu ?
Ça fait prosélyte pour une cause trop zélée
Ta prose d'élite n'est que divertissement comme une pause télé
J'ai plus rien à prouver lyricalement, j'suis pas dans vos compets
L'équilibre entre simplicité et talent trop complexe
Dans le game ça parle de ta Foi comme d'une erreur marketing
Pathétique de voir des types qui font l'éloge d'la bêtise
On a hérité d'un art fétide immoral
Oui j'les ai vu sabrer l'champagne près d'leur artère fémorale
Et sur la terre c'est l'orage, le monde arrive au bout d'ses limites
Tout est cynique, les mères de famille ressemblent à des poupées vinyles
T'acceptes les rimes blasphématoires, mais jamais les rappels
Ça fait d'la peine à voir, mais bon j'ai zapper tes appels
Les bénefs vous tentent, les celebs vous manquent
Mais l'éphémère peut vous sceller dans d'éternelles souffrances
Oublie moi toi et ton rap…