Elle dort comme un arbre en hiver Des jours et des lunes ont fermé ses paupières Elle revoit encore les chariots Les premiers cha**eurs attendant les troupeaux Quand l'été vous brûlait la peau Elle voit tous ces rubans de laine Que la brume avait déroulés sur la plaine Quand les cavaliers sont venus Pour voler la terre où vivait sa tribu Mais la mort n'a pas de frontière Comme le vent sur l'eau des rivières Comme la pluie sur l'herbe et les pierres Les flammes, le feu qui danse Ont dessiné sur ses joues Un cheval fou
Dehors, comme un dernier adieu Elle entend les anciens invoquer les dieux Elle revoit la neige au bivouac Quand il fallait fuir les prairies, les grands lacs Toute sa vie est un chant de guerre Comme le vent sur l'eau des rivières Comme la pluie sur l'herbe et les pierres Les flammes, le feu qui danse Ont dessiné sur ses joues Un cheval fou Comme le vent sur l'eau des rivières Comme la pluie sur l'herbe et les pierres Les flammes, le feu qui danse Ont dessiné sur ses joues Un cheval fou