Si le temps qu'a rien d'autre à faire Nous joue un tour à sa manière Et nous amène à dev'nir vieux Si, dans la maison, les jours pa**ent Surtout que jamais ne s'efface La malice au fond de nos yeux Et que chaque matin renaisse Nos gestes complices qui laissent Des perles de lumière derrière eux Si, au lointain, les années glissent Que l'un dans l'autre on se blottisse Toujours ensemble encore, nous deux Visiteurs de ce siècle étrange Où sans cesse les choses changent Et plus souvent dans la douleur Où là-bas les banquises fondent Tandis qu'en la forêt profonde L'éléphant, le tigre se meurent Où l'homme a**ourdi, comme ivre
De sa bataille pour survivre Ne sait plus saluer les fleurs Nous aurons eu la chance immense D'entrelacer nos existences Comme on tisserait le bonheur Sans chercher richesse ni gloire Sur le chemin de notre histoire Nous aurons vécu le beau temps Avec bien sûr au long de l'âge Quelques nuages, quelques orages Mais c'est le lot des simples gens Les saisons fuient à tire-d'aile Tu restes toujours la plus belle Pour moi, parole de vieil enfant Et quand sonnera l'heure grêle Alors que nos âmes se mêlent Pour aller aux sources du vent Pour se fondre au sources du vent