- Peyen J'suis souvent dans la lune et pourtant j'suis pas une fusée J'suis p't'être pas une lumière mais mon peu-ra peut t'éclairer J'suis tellement occupé, préoccupé, over-booké Que même la nuit dans mon lit, j'suis débordé... J'y comprends rien A croire qu'la vie m'en veut à mort, cousin Si c'est simple comme bonjour alors j'préfère te dire au-revoir Chez nous, n'attends pas les beaux jours, tu risques de pas les voir Avant d'porter mes idées, j'ai dû porter des cartons Avant d'voler de mes propres ailes, on m'a pris pour un pigeon J'ai eu du grain à moudre avant d'commencer à boire du café J'ai bien bu la ta**e avant de savoir nager Mais maint'nant c'est fini car c'est moi qui commence Kamel Ouali va être au chômage, M.S.D. mène la danse J'représente pour les cas spéciaux, les kamikazes, les cas sociaux Les mecs, les cailles et les gos sans capitaux J'suis tellement abattu que j'ai l'air décapité D'la capitale, je capitule pas, plutôt crever Devant ma rétine toujours la même vision Attiré par le bif, ouais, jamais d'concessions Con, complètement con de croire que les choses changeront La réussite en fin, et la défaite en fond Faut se donner à fond et fuir les faux gars Qui croient qu'ils sont chauds parce qu'ils te jettent des regards froids Je croise les doigts pour plus croiser les bras et m'tourner les pouces Tu crois que j'arrête là, non Car il parait qu'tu poses pour du métal blanc Or, moi, je n'le fait pas pour de l'argent Ça veut rien dire, ce triste monde qui me gave Envie d'jeter l'éponge comme le f'rait une femme de ménage - D.a.D Ça va pas mais ça marche, ça nike le pied, Taiwan A l'arrache, j'vais là où m'indique le blé
Pétrole, chômage, bon appétit, mains tendues Non merci, d'l'espérance on en a petit Maquillage, lapin, tapin, t'as pas un peu d'amour VIH et je te garde pour toujours 4x4, case en taule, vol à la tire Impôts, pas d'fleurs, plein les couilles Un pauvre, bat les fouilles Les coins sales attirent, précieuses pierres Enfants soldats, Jésus s'perd Mais vint les soldes, Crésus s'perpétue Quête sans fin, enfin ça s'bute Crack, p'tit poucet, p'tites poucettes et ça s'cherche des poux Les pieds en l'air, tête par-terre Ça pris la paie mais la paix à son prix Utopie, les lumières s'a**ombrissent Esclavage, viol, métissage, symbole d'une bannière tricolore Solution seulement si on s'décolore Puis décès, escroqu'rie, récolte de dollars, accro au riz Mais à priori on conserve nos priorités Comme un jeu d'con, à qui comprend sa logique Même si ça veut rien dire, d'une régression, on en fait l'idéologie Ça va pas mais ça marche, ça nike le pied, Taiwan A l'arrache, j'vais là où m'indique le blé - Kema Je sais c'que j'vaux mais pas c'que j'veux Et encore moins c'que j'fais L'écart se fosse entre mes vœux et le ch'min vers lequel j'vais J'sais qu'la guerre mène mes rivaux ne reste qu'un jeu pour s'esclaffer Se rabaisser à leur niveau attisera l'feu de leurs méfaits Prends compte de tes défauts pour bannir ceux qui s'disent parfais Prêcher les faux pour être un dieu donn'ra la haine comme seul effet Faut faire c'qu'il faut avant d'être vieux et regretter l'pa**é Mieux vaut être pauvre pour son larfeuille mais fort pour les obstacles bravés Faut s'battre quand on veut seulement s'en sortir Après le reste ne veut absolument rien dire