Dans les mines du Nord Au milieu de nulle part Où des milliers de gens Travaillent toujours à l'ombre Là où ça sent la poussière et la suie Tout le temps Autour se forment des villages D'anecdotes, de paysages Où l'on vient faire son temps Sans compter les secondes Là où ça sent les ulcères et le bruit Bien souvent Mais un jour ferment les mines Les écoles et les usines Où tous les commerçants Quittent aux profits qui fondent Là où ça sent la misère, les soucis Maintenant Les gens n'ont plus de promesses Aveuglés par la richesse Car la parole est d'argent Et que l'argent mène le monde Ça les rend amers et pourris Par en d'dans On n' se fie plus à personne Aucune cloche qui résonne Seulement le son du vent Et le soleil qui plombe Là où ça sent le désert et l'ennui Depuis longtemps Car il n'y a plus de garantie De belles primes d'emplois promis
Par nos gouvernements Quand les débris retombent Là où ça sent la colère et la pluie Droit devant Même s'il fait triste au village On ne peut taire les commérages De ceux qui restent en espérant Que l'économie remonte Là où ça sent les enchères à bas prix Maintenant Les gens n'ont plus de promesses Aveuglés par la richesse Car la parole est d'argent Et que l'argent mène le monde Ça les rend amers et pourris Par en d'dans (C'est ainsi que…) D'autres pays s'intéressent À nos avoirs, à nos richesses Et le peuple est bien content Être occupé, c'est ce qui compte Là où ça sent un salaire, une vie Droit devant Alors les boss vendent leurs usines Nos ressources, notre terre Notre histoire et puis les mines Où nous les pauvres gens Travaillons toujours à l'ombre Là où ça sent la poussière et la suie Tout le temps