Où je vais, d'où je viens,
Pourquoi je suis trempée.
Voyons, ça se voit bien.
Il pleut.
La pluie, c'est de la pluie.
Je vais dessous, et puis,
C'est tout, c'est tout.
Pa**ez votre chemin
Comme je pa**e le mien.
C'est pour mon plaisir
Que je patauge dans la boue.
La pluie, ça me fait rire.
Je ris de tout et de tout et de tout.
Si vous avez les larmes faciles
Rentrez plutôt chez vous,
Pleurez plutôt sur vous,
Mais laissez-moi,
Laissez-moi, laissez-moi, laissez-moi.
Je ne veux pas entendre le son de votre voix,
Pa**ez votre chemin
Comme je pa**e le mien.
Le seul homme que j'aimais,
c'est vous qui l'avez tué,
matraqué, piétiné...
achevé.
J'ai vu son sang couler,
couler dans le ruisseau,
dans le ruisseau.
Pa**ez votre chemin
comme je pa**e le mien.
L'homme que j'aimais
est mort, la tête dans la boue.
Ce que j' peux vous haïr,
vous haïr... c'est fou... c'est fou... c'est fou.
Et vous vous attendrissez sur moi,
vous êtes beaucoup trop bons pour moi,
beaucoup trop bons, croyez-moi.
Vous êtes bons... comme le ratier est bon pour le rat...
mais un jour viendra où le rat vous mordra...
Pa**ez votre chemin,
hommes bons... hommes de bien.