Quand ell' pa**e avec ses appas, Et qu'on ne la contemple pas, On est un mufle un esprit bas, Un vieux fossile. Mais qu'on la dévore des yeux, On est un pourceau malicieux. Pour lui complaire, justes cieux, C'est difficile. Quand on ne lui fait pas la cour, Pas le moindre galant discours, On est un mufle sans recours, Un vieux fossile. Qu'on lui tienn' des propos flatteurs, On est un fourbe, un séducteur, Pour être juste à sa hauteur, C'est difficile. Quand on néglige de poser, Sur sa bouche en cœur un baiser, On est un mufle renforcé, Un vieux fossile. Qu'on aille lui sauter au cou On récolte un' moisson de coups. Pour faire une chose à son goût, C'est difficile. Quand, pétri de bons sentiments, On l'aime platoniquement, On est un mufle, un garnement, Un vieux fossile. Qu'on lui manque un peu de respect,
D'être un faune on devient suspect, Avec elle pour être en paix, C'est difficile. Quand étant pa**é sur son corps, L'on s'enfuit et l'on court encore, On est un mufle de record, Un vieux fossile. Qu'on veuille vivre à ses côtés Ell' crie: "vive la liberté". Tomber juste à la vérité, C'est difficile. Quand elle attente à la vertu, Qu'elle nous trompe et qu'on la tue, On est un mufle, un être obtus, Un vieux fossile. Qu'on pardonne, on est à l'instant Plat, vil, cocu, battu, content. Pour n'être pas à contretemps, C'est difficile. Ceci dit, belles, je vous l'avoue Le chemin qui mène vers vous, J' le suivrai toujours tel un fou Digne d'asile. En vous faisant toujours crédit, Car il est naturel pardi, Que le chemin du paradis Soit difficile, Que le chemin du paradis Soit difficile.