{Refrain:}
Et vivent les femmes
Vivent les jolies femmes
Qui sont les oriflammes de l'amour
Qui sont les oriflammes de l'amour
Mais une voix résonne au fond de ma mémoire
Il y a des choses dans la vie qu'on n'oublie pas
«Il n'y a pas si longtemps
Tu n'étais pas si fringant
Rappelle-toi
Margarita
Voici, mot pour mot, son langage
L'argent, moi je m'en fiche
Quand on s'aime on est riche
Mais quand elle a fait ses bagages
Tu n'avais plus de quoi te payer un sandwich»
Ce furent des instants dramatiques
Mais j' n'ai pas pris ça au tragique
J'avais quelques économies
Je ne suis pas aussi fou qu'on le dit
{au Refrain}
Mais cette voix raconte encore une autre histoire
Il y a des souvenirs qui ne s'effacent pas
«C'était tout juste avant-hier
Mais tu n'étais pas si fier
Rappelle-toi
Veronica
Rêvant de son corps, de sa bouche
Tu rentrais ce matin
D'un voyage lointain
Et tu la surprends dans sa couche
Entre les bras de ton andouille de cousin»
Ce furent des instants homériques
Mais j'ai pas pris ça au tragique
Parce qu'en y regardant bien
C'était bien elle mais c'était pas mon cousin
{au Refrain}
Mais cette voix finalement me ferait croire
Que je devrais ne plus jamais penser à ça
«C'était ce dernier printemps
Tu ne crânais pas autant
Rappelle-toi
Magdalena
C'était un trésor de tendresse
Douce et sentimentale
Mais une nuit fatale
Se croyant trompée
La tigresse t'a expédié
Pour quatre jours
A l'hôpital»
Ce furent des instants pathétiques
Mais j'ai pas pris ça au tragique
J'avoue même que j'ai bien ri
Rien qu'en pensant à son pauvre mari
{au Refrain}