Les journées se faufilent on se perd dans les rues
On nage dans les eaux troubles où nous n’avons plus pied
Dans les Ainsi soit-il des grandes avenues
On se noie dans la foule des amours naufragés
Et les automobiles éperdument se ruent
A en perdre la boule dans les artères bouchées
Je me cherche un exil tu te cherches un salut
Au milieu de la houle, une planche, une brume
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Les cachets d’gélatine qu’on avale résignés
Pour supporter le spleen de nos corps complexés
Du sport à la machine pour se photoshoper
Montrer bonne figure sur nos autoportraits
Les grèves qui défilent, les vitrines brisées
Les co*ktail molotov sont presque démodés
Les attentats suicides font partis du planning
Les honneurs sont postumes les héros fatigués
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Soudain je te regarde et soudain tu me vois
D’avoir le coeur qui bat on est presque étonné
Devant les abattoirs sur le quai de la gare
Sur les champs de bataille de nos Champs-Elysées
Un espoir revenu dans nos yeux incrédules
Un rêve que l’on croyait à jamais disparu
Un sentiment peut-être est-ce la pleine lune
Les premiers mots d’amour nous font un drôle d’effet
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Les premiers mots d’amour nous font un drôle d’effet
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?
Comment allez-vous ?