Pendant que la pluie toutes les nuits Te tape sur la tuile pas une goutte d'huile Ne frappe au carreau De ton pauvre vieux cerveau rouillé. Tu sens le rance, le vieux chien mouillé Tu sens venir l'automne et tu t'étonnes Des cheveux blancs, de tout ce temps Tué à ne rien faire, Quand t'enlèves ton dentier T'en veux au monde entier T'en veux à tes amis Tous ceux qui sont partis Qui t'ont laissé tomber là Puisque demain sera déjà comme si C'était hier, coquin de sort... 100.000 remords... À se jurer de prendre le prochain train Qui rentre en gare, et qui repart Toujours trop tôt pour un trop tard... Et tu t'étonnes de tout ce temps Tué à ne rien faire Ta vie n'est qu'un pétard mouillé Et tes amis... mon pauvre chéri Les mêmes copains... Ceux qui comme toi n'ont pas bougé Les mêmes vannes les mêmes virées Les nouilles et la télé...
Et la frangine, à la cuisine... Quand c'est triste à pleurer C'est con à dire, mieux vaut en rire... Toujours trop tôt pour un trop tard... Toujours trop tôt pour un trop tard... À se jurer de prendre le prochain train Qui rentre en gare, À se jurer de prendre le prochain train Qui rentre en gare, et qui repart Toujours trop tôt pour un trop tard... Toujours trop tôt pour un trop tard... Faute de mieux Tu joues le grand jeu Y'a plus d'amour dans ton foyer Ta vie n'est qu'un pétard mouillé Que tu t'allumes et tu te fumes Et tu t'étonnes de tout ce temps Gaspillé à t'écouter parler Tout seul, dans ton beau decor Quand la paresse te tiens en laisse T'as ta tristesse pour seule maîtresse Faute de mieux Toujours trop tôt pour un trop tard... Toujours trop tôt pour un trop tard...