[Intro]
Pseudo-DA : Tu vois, le peura c'est a**ez facile en fait hein... tu fais un morceau qui colle à la ligne du public... une production d'aujourd'hui, qui sent bon l'Amérique... [rire hautain] j'ai des contacts sur Paris, sans ça tu sortiras pas la tête de l'eau hein
Furax : Wowowowowowo basta, basta, basta... tu commences à m'péter les couilles avec tes histoires là...
Pseudo-DA : Je te saoule ?
Furax : Ouais ça m'saoule, ouais ça m'saoule ... Qui t'a dit qu'on voulait respirer ? Qui t'a dit qu'on voulait sortir la tête de l'eau ? Allez allez, maintenant tu sors
[Couplet 1]
Ils diront que la barbe râle, qu'elle est ramollie par le sh**
Mais à ma table on parle rap et les malpolis parlent chiffres
Eh gros j'suis pas d'humeur à rire, ni à pleurer non plus man
J'suis de l'autre côté de la rive, là où les hommes beurrés n'ont plus mal
Le savoir est une arme ? On ne m'a appris que l'essentiel
Moi élevé à la patate, la brique, les anciennes
Ici y a pas de traîtres, ra**ure mon dos
Si le savoir est une arme gros
J'déclare une lame, t'en trouveras surement d'autres
Parsemée de tâches ma peau c'est diablerie et vaudou
La barbe rit, les vautours, ma barbarie les vaut tous
Des barres de rire, la rue c'était la garderie et ses cadres
On parlait rimes, j'a**ociais gendarmerie et C4
Parlez moi de haine, je vous comprendrais
Du pouvoir de vos rois, du rat, de celui de vos reines, du fou qu'on pendrait
Épargnez-moi vos récits de temps de paix et de peine de cœur
Voyou, voyons, la rue m'fait peur quand elle est pleine de keufs
[Refrain]
De haine et d'eau tiède
Après Testa Nera vient la foudre
Debout dans la plaine mes os m'tiennent
C'est peut-être cette année là, rien à foutre
Ainsi souffre un homme échoué quasi-sourd
C'est de la flûte que tu voulais lui jouer ? Vas-y souffle
Si jamais tout s'effondre alors qui l'aide ?
Tu croyais que j'avais touché l'fond mais j'creuse encore à l'heure qu'il est
[Couplet 2]
Cette mélodie indécente, que chanta ma pelle
C'est un son inaudible, une descente que j'entame à peine
J'avais trop de poids, toi, qu'aurais tu laissé ? Tes rimes ?
J'y ai laissé l'espoir dans une galerie du 3ème tunnel, c'est terrible
Là où femelles et mâles souffrent, boitent et partent pleins
Moi j'écrivais le poids du mal sous le poids des parpaings
Mon pied s'en sort et ma voix chie dans la boue
J'suis pas né avec une cuillère en argent mais un Mawashi dans la bouche
Mec, j'écris ces vers en plein milieu des eaux
A six mètres du noyau de la terre, à 20 000 lieux des autres
Là où la lumière ne pa**e pas, sublime
Là où le clébard ou l'homme qui ne sait pas se battre supplie
Parlez-moi de haine, je vous comprendrais
Du pouvoir de vos rois, du rat, de celui de vos reines, du roux qu'on pendrait
Épargnez-moi vos récit d'baises, bitures entre sœurs
J'espère que t'as repéré la route, je reste ici tu rentres seul
[Refrain]