Je ne cherche même plus à savoir, à comprendre tous mes méfaits Maintenant que tout est cendres, bien caché derrière les traits De tous ces visages griffés par les saisons du pa**é Loin de ces beaux paysages, qu'il m'a fallu tant rêver Mes pieds sont sur la paille et une cheville attachée Devant moi des traits, des failles, représentants des années Plus aucun grondement de sabots, plus aucun bruit de clés J'entends que l'on fait ripaille encore de l'autre côté Prêt de ces 4 murs, qui savent trop qui je suis Qui ont appris mes blessures comme on implorait la nuit Ils ont tout fait pour essayer de bien m'apprivoiser Mais je n'ai jamais vu renoncer, cet homme qu'ils ont trimbalé Dans cette humilité où je ne sais plus vraiment Où est mon humanité, mon humilité d'antan Je reste fort pour essayer de tout recommencer Ce soir je serai peut être le premier (REFRAIN) Vois-tu au loin les chemins s'effacer? Vois-tu au loin la bonne l'aventure? Ce que j'ai fait de moi n'est que pa**é Je serais aujourd'hui derrière ces murs J'ai scié ces barreaux, j'en ai pa**é des journées Des mois des années de trop à combattre cet acier Demain il n'y aura plus d'ombre pour rayer ce lieu Fini pour lui la pénombre, tout sera bien plus lumineux Cette chaine à ma cheville a déjà presque cédé
Noyée dans de l'eau de pluie, elle ne pouvait que rouiller Je n'ai plus qu'à tirer dessus pour m'en débarra**er Ensuite prendre ces tissus que j'ai déjà ra**emblé Ces apis, ces haillons, pour faire office de corde Tressés ensemble ils feront lien pour ma miséricorde Ils m'emmèneront loin ce soir, c'est bien décidé Loin de ces remparts où m'attend la vie que l'on m'a volé Alors que toussent les rats, encore cette nuit Et moi qui ne veut plus les voir Dieu fa**e que tout soit fini De battre mon cœur veut continuer mais en liberté après 4 pas sans jamais s'arrêter (REFRAIN) Je n'oublie pas que mon visage s'est doucement effacé Derrière une nouvelle image, une barbe, et des années Je n'oublie pas non plus qu'ici rien ni personne ne m'attend Qu'une fois sorti de cette cage, je m'en irais face au vent J'irais dans un pays où l'on ne me connait pas Un de ces beaux paradis, que des murs n'atteignent pas Où le soleil est chaud et brille toute la journée Où la moindre jolie fille pourra faire semblant de m'aimer Mais que fais-je dans ce trou où des gardiens me sourient À l'heure même où tous les fous, comme moi n'ont rien compris Me voilà enterré et mort, hors de cette prison Me voilà enfin dehors comme le dit la chanson (REFRAIN X2)