La p'tite case dans l'zion Rat, des villes et des brousses à la fois J'mange à table ou ITAL comme un rasta, j'ai la foi Trop d'octaves pour toi pa**e au mode grave de Doudou Masta A l'aigu du castra A part, comme les îles de mes départements J'viens sanglant comme en Normandie l' débarquement Après quinze piges d'inspi, le son me respire J't' ai vu grandir donc mC restes peace De ma verdure créole au macadam 8000 bornes de ma cabane, j'arrive à Paname C'est la merde loin est la mer Et ma man, ici tout c' qui a de vert c'est Noël Mamer Mais j' reste, comme mes acap sur Adat L'homme s'adapte, de mon départ j' retiens plus la date Dans le rap j'ai des hectares de terres mates le cadastre Ou l'espace, mon arrivé s' lit dans les astres J' habite, la ptite, case dans le zion Paisible lion, dans son royaume Elle dans ma tête, elle est ma terre Elle est la belle, et chui la bête C'est Maj le sauvage que la ville apprivoise Tant bien que mal Partout où je pa**e le zion pousse Les gènes du scélérat Des épices dans le cérélac, 97 etc Trop conscients pour l'enfer Trop chien pour le paradis, mon âme se revend aux enchères
En tant qu' rappeur pas vraiment de mission Ni prophètes ni juges Nous les mc's juste, on s'entre tuent pour l'instru Et pour qu' notre blaze ne soit plus jamais celui d'un intru égoïste et solitaire, de ma fenêtre à ma manière, du malheur d'autrui solidaire Pourtant l'Homme s' connard On nous a prêté la terre pour mieux s' connaître Regarde s' qu'on en a fait Malgré que de vivre on est tous pour Mon discours, à l'intérieur on est tous pourpre Hoho wé ay wé ay Refrain J'ai tout plaqué sans soucy Fallait que j' parte comme tous Ne serait ce que pour faire parler de ma broussaille Et même la tête vide Tant que dieu me prète vie J' pense à ma p'tite case hoho wé ay wé ay Le béton nous ouvre ses bras le zion et moi Comprends notre langages Car dans le fond on à le même combat En une saison tous nos rêves s'ébranlent On a le boudin plein, mais notre dalle est cérébrale Je veux apprendre à ces braves marmots qui nous entendent Qu'il faut de l'amour de temps en temps et que tuer c'est grave Chacun son jardin d'Eden, ex indigène, besoin d'air Ma case se cache dans une bulle d'oxygène, besoin d'elle… Refrain