Rien ne sert de courir, il faut partir bleu ou saignant Kraken et Léviathan, les démons surgissent de l'océan Neige violette sporadique, matière noire de l'univers Des paysages épileptiques, j'ai vu le soleil devenir vert La forteresse est imprenable mais mon armée est patiente Des hoplites impitoyables, an de grâce 2130 Maïeutique de l'armure, réponse aux lois de la nature Le gouverneur en sera sûr son cadavre cloué sur le mur La méthode est peut-être mauvaise, entre viols et exécutions Mais j'ai trouvé l'inspiration en découvrant la Marseillaise Mon vieux sabre a tant servi que sa lame est maculée Il semblerait que la rouille se mêle au sang coagulé Mon clan me suivra dans la mort, m'obéit au doigt et à l'œil Tout mode de vie est bon à prendre avant l'espace-temps du cercueil La tête sur un billot de trois pieds, ce villageois est le centième Vie servile d'un golem, Néo Jérusalem On vit, on meurt Parfois on aime Que valent les Dieux ? Néo Jérusalem On vit on meurt Parfois on aime Que valent les Dieux ? Néo Jérusalem Rien ne sert de courir, autant se servir de ses poings Gorilles, tigres et pingouins surgissent de ma mémoire au loin Un livre d'images déchiré, sanglots de ma mère irradiée Les anciens ont excellé, système solaire sphacélé J'anéantirai les coupables, aucune pitié il est trop tard Cette ville maudite tombera de mes mains, dussè-je agir comme un barbare Alors que mon cheval fend l'air, un espion surgit de la flore La vivacité d'un éclair, c'est tout son corps qui va éclore
Asmodée règne en mon âme et mon style vient d'Alastor Saveur suprême de l'opium quand vient le temps du réconfort Soucoupe volante imaginaire, l'ironie d'un hérisson Administrons l'extrême onction avec des plumes et du goudron Je fixe le feu du campement, bois dans le crâne d'un adversaire J'ai renvoyé leur émissaire avec ses viscères à l'air Toujours le sens de la mise en scène, pour qu'en face ils soient tous blêmes J'arrive aux portes de la ville, Néo Jérusalem [refrain] Rien ne sert de courir, maintenant je ne pars point Le minotaure s'est réveillé, mon labyrinthe en est témoin Le paradis est bien perdu, a**ommé par le marteau de Thor La cerisaie est magnifique mais existe-t-elle encore ? Les murs se dressent devant moi, fière cité de marbre blanc Je n'ai cure du patrimoine, veux tuer les moines terrés dedans Si quelqu'un revient dans mille ans, il y verra des traces de lutte Il trouvera ses ancêtres illustres, des squelettes pendus aux lustres Les bataillons sont alignés, la cavalerie lourde en rang Le bastion ne tiendra pas longtemps, mes hyènes sont a**oiffées de sang Je m'apprête à lancer l'a**aut, une flèche transperce ma main droite L'armée royale en embuscade, ils sont nombreux comme des blattes La catapulte est démembrée, les cadavres s'amoncellent Ma croisade est avortée, bientôt je rejoindrai le ciel Deux lances et trois flèches vont m'aider, je souris quand je touche la terre Ce poème est mon anathème, Néo Jérusalem [refrain]