Je vis d'amour et de vin rosé, pour rapper il suffit d'oser Remplacer la réalité par des délires névrosés On recherche dans nos fantasmes une raison pour exister Suicidaires sont les spasmes, jusqu'à présent moi j'ai résisté Je serai jamais le mec le plus puissant de la planète Je serai jamais qu'une forte tête, un monstre, une drôle de bête Un animal de foire témoin, prisonnier dans la tempête De cette époque maudite, pourvu que le temps s'arrête Y'a des loups et des chiens, y'a des souris et des hommes Laisse tomber les moins que rien qui te parlent de serpents et de pommes Sombre est la vérité, si je te vise je vais pas te rater Ici c'est la Voie du Vide, je suis troisième dan de rap athée Je déverse mon venin sur vos versets plein de haine Taureau-Assis se désole face aux mustangs de la plaine Guerrier sans Dieu ni maître, y'a qu'en muay thaï que je suis pratiquant Pa**e-moi les clés le curé, que j'ouvre les caves du Vatican J'ai le sabre à la main, Hagakure dans la poche J'ai le sabre à la main, Hagakure dans la poche Hagakure dans la poche, Samouraï je viens de loin J'ai le sabre à la main, ce putain de sabre à la main J'ai le sabre à la main, Hagakure dans la poche J'ai le sabre à la main, Hagakure dans la poche Hagakure dans la poche, Samouraï je viens de loin J'ai le sabre à la main, ce putain de sabre à la main J'envoie Valls valser vers le vélodrome d'hiver Messieurs, mesdames veuillez agréer mes sentiments les plus divers Lorsque tu dînes avec le Diable prévois bien des longs couverts Il pleut des cadres France Telecom dehors, sortez couverts Le punk, le skate, le rock, le rap, les mouvements sont récupérés Le secteur vérolé du Luxe en a fait de la chia**e branchée
Le capitalisme mate la révolte à coups de gros billets violets Et l'on virevolte au son de vers vides et aseptisés Toute musique vise un public, c'est tellement stéréotypé Y'a plus de consanguinité que chez les cathos versaillais Merci d'inscrire au fer rouge que mon honneur n'est pas à vendre Je refuse les feats avec toi, j'aurais plus vite fait de me pendre J'avoue une certaine nostalgie comme ton grand-père avant-guerre Y'a juste un beat derrière car Baudelaire ne vendrait guère De toute façon je fais pas du rap, je viens kicker de la philo Quand t'écriras comme ça mon gars, tu pourras t'en foutre du flow [refrain] J'ai pas envie d'y aller pourtant j'y vais tous les matins La vie à Paris est glacée, j'aurais dû pendre des patins J'en ai eu marre, je foutais plus rien, tu me tacles par derrière sale fiotte Je te ca**e le crâne à coups de chaise, je vais pas pleurer dans les chiottes Et puis j'ai claqué ma dem', comme une lettre de cachet On récolte ce qu'on sème, j'a**ume ces charmants pamphlets Contaminé en vitesse, le monde du travail c'est la peste J'y ai mis de la mort-aux-rats, y'a plus personne dans l'open space Ooookay ! C'est Maeda dans tes oreilles Je suis peut-être l'un de tes collègues, fais gaffe au taré qui sommeille J'ai plus foi en l'humanité, noyée dans les turpitudes Parfois le soir à la pleine lune j'imagine la plénitude J'ai eu besoin de voyager, m'entraîner, refaire le plein De renvoyer dans les cordes cette triste vie sans dessein Assis au pied d'un cerisier, loin du vacarme et des écueils Prends un bokken et rejoins-moi, méditer à l'ombre des feuilles [refrain]