[Verse 1: Mat] Le soleil Levant, la lune et le printemps Déité égocentrique dont l'onanisme cérébral est une véritable Gymnastique C'est un cauchemar diurne A visage découvert Si les armes restaient taciturnes Au lieu de l'un de ces multiples spectacles pervers Quand les ennuis sommeillent dans ses draps rouges et vermeilles Quand les drogues accroissent le ramage ô barbarie sauvage Regarder l'actualité égal perdre foi en l'humanité La mort sème la guerre Quand les fanatiques déblatèrent La haine va se repaître des larmes Las des sanglot, le malheur se nourrit aussi des peines A l'aube d'une trêve, des innocents crèves La propagande procure aux truands un succés pérenne J'aimerais être loin de la violence et de la haine cette fatale hymen L'addiction meurt prisonnière de ses vices ô satyriasis La terreur a une santé insolente L'agonie lui sera douloureuse et lente Quand la vie a une maigre pitance
Le bonheur peut en être la carence La maladie confidente de la mort Cause bien des torts Le messie viendra t-il sur terre ? Quand les illuminés arrêteront-ils de prendre des vessies pour des lanternes ? [Verse 2: Mat] Capable de tuer pour l'amour de Dieu Le fiacre de l'enfer ne les emmènera pas droit vers les cieux Le racisme sévit et coule des jours heureux La lâcheté des fanatiques est à la mesure de leurs exactions Décapitations, Crucifixions âcres blasphèmes vivants Frugale pion d'un combat vagissant Fanatiques impies En proie à l'ignominie Servant de pâtures aux bières de Satan Au loin se lèvent les autans Ces histrions à la pseudo foi mahométane Suis-je sot comme un âne ? Celui qui n'a de limites dans les actions qu'il entreprend pour faire triompher ses idéaux Est un fardeau X4 ô Dieu invoque le déluge Et que le monde soit sans refuge