ô Tchang reviens danser, sous la lumière blafarde
D'une lune à peine levée, de vieilles putains bâtardes
S'attirant tes yeux rouges, encensés par l'opium
Qui endeuille nos familles, en s'accrochant aux hommes
ô Tchang, ô Tchang, reviens danser
On noiera dans la bière, l'amertume du pa**é
ô Tchang, ô Tchang, avancer sans y croire
Quand l'aube ose un sourire, s'a**ombrit un ciel noir
ô Tchang laisse aller, vieilles chimères vieux espoirs
S'envolant en fumée, brulent en nos mémoires
Vieilles braises emplies de haine, se répendant aux vents
Incarnats du matin, nous mourrons en chantant
ô Tchang, ô Tchang, plus fort crier
La vie n'est qu'une salope, qui nous tient ligotés
ô Tchang, ô Tchang, ne vois-tu rien venir
Perçant l'aube irréelle, de nos exploits avenirs
ô Tchang vois-tu la vie, n'est qu'une chandelle dans l'ouragan
Qui virevolte d'être à oubli, et finira néant
La vie n'est qu'illusion, qui s'enfonce et s'enterre
D'idéaux en pa**ions, de poussières à poussières