Ça pourrais commencer par « il était une fois »
Au fin fond de la forêt figée par le froid
Affaiblie, affamée la tribu est aux abois
Danger danger on a pu rien à manger
Le chef est disparu
Parti a la cha**e il n'est pas revenu
Engourdi les guerriers peuvent à peine avancer
Dans la neige épaisse ils tournent en rond
Malheureux sont ceux qui naissent en cette saison
Les enfants tombent
Les vieux succombent
C'est l'hécatombe
Et on ne peut même pas creuser les tombes
Alors pour ne pas abandonner les morts dans l'ombre
On traîne le corps gelé du chamane dans un tobagane
Il faudra l'enterrer au printemps mais pour l'instant
Figé par le gel
Sa peau blanche
Sa bouche bleu
Ses orteils noircis dans ses moca**ins trahissent
La marque maléfique de l'a**a**in
Ce ne sont pas les loups ni le carcajou
Quand la faim nous rend fou
On se dévore entre nous
Au matin la carca**e était dépecée jusqu'aux os
Preuve que le clan était maudit par le Wendigo
(Wendigo..o..o..o..o..o..o...oooooo)
Au fin fond de la forêt
Figée par le froid
La tribu des Québecois aux abois
Affaibli, affamée ne sachant ou allez
à travers les épinettes... se guette et se déchiquette
Sur le net en embuscade
Le gérant d'estrade comme un bulldog
Bla...bla bla bla bla blog
Le tireur est branché, caché, dans les tranchées
Son fiel est virtuel mais les dégâts sont réels
Mais pendant qu'on sonne hallali sur les forums
Moi j'écris un livre, un film ou un album
Si le verbe « faire » est un verbe qui se perd
Le verbe « braire » est un verbe amer
Au sein de ma nation
Qui s'est dit 2 fois « non »
On est devenu fou
On se dévore entre nous
On a remisé l'avenir au frigo to the go
Preuve que le Québec est maudit par le Wendigo
(Wendigo..o..o..o..o..o..o...oooooo)