J'ai le sourire un peu vague
J'ai le regard un peu flou
Après toute cette mascarade bien malgré nous
Mes désirs tombent en cascade
Dans le vide d'un ventre mou
Sur le pont de l'existence... je suis à genoux
J'ai le sourire en vacances
Sous mes yeux pèsent les valises
Remplies d'une simple écidence
Trop lourde qui me tétanise
Après quoi je coure, après quoi tu coures, après toi je coure, après quoi on coure
Après tout... tout est bien trop court
Après quoi je coure, après quoi tu coures, après toi je coure, après quoi on coure
Après tout... le monde entier s'en fout
J'ai mon sang-froid qui s'réchauffe
A la lune par sa chaleur
Quand scinntillent des myriades de p'tits bonheurs
Ma raison s'prendra une gaufre
Quand s'éteindront les lueurs
Sur le pont de l'existence... pourquoi je pleure
J'ai des larmes en stalactites,
Sur mes joues claque le vent,
Quand la providence s'invite,
C'est ma conscience qui me ment
Après quoi je coure, après quoi tu coures, après toi je coure, après quoi on coure
Après tout... tout est bien trop court
Après quoi je coure, après quoi tu coures, après toi je coure, après quoi on coure
Après tout... le monde entier s'en fout
J'ai une bonne étoile qui file
Quand s'envole un éphémère
Au dessus de nos villes je me perds
Quand l'utile devient futile
Quand le doux devient amer
Sur le pont de l'existence... nos vies se terrent
J'ai les nerfs à fleur de mots,
De la poussière sur mes épaules
Je n'aurai pas le dernier mot
La vie n'est qu'un tout petit second rôle
Après quoi je coure, après quoi tu coures, après toi je coure, après quoi on coure
Après tout... tout est bien trop court
Après quoi je coure, après quoi tu coures, après toi je coure, après quoi on coure
Après tout... le monde entier s'en fout