Faudra-t-il que je me noie pour espérer de l'attention
Faudra-t-il que j'aboie pour ronger l'os qu'il me faut
Faudra-t-il que j'éternue pour qu'on me souhaite a mes amours?
Faudra-t-il que je sois nue pour t'être enfin au grand jour
Et je cours, je cours à contre temps, quand je marche, je marche tu fais semblant, quand j'arrete, quand j'arrete je meurs dedans.
Faudra-t-il que je tutoie les contreverses de ma raison
Faudra-t-il que je déploie beaucoup plus de force qu'il n'en faut
Faudra-t-il que je me mue en un inerte troubadour
Faudra-t-il que je me tue et vendre ma chair aux vautours
Et je cours, je cours à contre temps, quand je marche, je marche tu fais semblant, quand j'arrete, quand j'arrete je meurs dedans.
Faudra-t-il que je nettoie les taches blanche de désillusion
Faudra-t-il que je vouvoie l'autre homme que celui qu'il te faut
fallait til qu'on s'habitue à dévier les lignes des mains
fallait il qu'on s'évertue à choisi un autre chemin
Et je cours à mes dépends quand je pleure je fais semblant, quand j'arrête je meurs dedans, je meurs dedans.