Il parait qu'on est des feignants, Oui, nous répète le président, Qu'il faut travailler le dimanche Ou bien crever de faim en France. Qu'il faut engraisser les bourgeois, Oui, comme font les petits Chinois, Fini les week-ends en famille, Fini les dimanches tranquilles. Oui, mais nous on s'en bat les couilles, De ces histoires, de ces embrouilles ... Nous on préfère boire de la bière, Que de faire des heures supplémentaires. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, mes frères. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, sur terre. Eh oui, mes frères, rien n'a changé, C'est toujours les mêmes enculés. Crois-moi, c'est eux les vraies racailles,
Qu'ont mis tes parents sur la paille. Il paraît qu'il faut travailler Les week-ends et les jours fériés, Qu'il faut engraisser le patronat Pour 1200 euros par mois. Oui, mais nous on s'en bat les couilles, De ces histoires, de ces embrouilles ... Nous on préfère boire de la bière, Que de faire des heures supplémentaires. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, mes frères. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, sur terre. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, mes frères. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, sur terre. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, mes frères. Sans futur, on est sans futur, Sans futur, sur terre.