J'ai vu un accordéoniste déferler comme un flot de paroles trop courtes. Et ce silence, qui en dit long, trop long vraiment long sur la vie. Elle n'a de cesse à cette heure-ci, Me rappeler à t'expliquer, Ce p'tit moment pa**é avec toi, Désabuse mes vertus les plus sûres. Où sommeillent, la faim et la famine, Et tous les amis qui sont là, à écouter, Sans se soucier de c'que cela implique. J'ai rien à dire, Sans dire n'importe quoi, Plus rien à faire, Qui n'pourra vous déplaire. J'ai rien à dire, Sans dire n'importe quoi, la valse et la java , mon pote, la valse et la java m'emportent.
Et cette bouteille de Gin qui tombe, debout sur la table, M'accable et m'inspire, La vision d'un moment impalpable. Et le Malin accomode ma bouche à des philtres infâmes. Les pleurs et les chagrins en tout genre ne seront pas pour vous déplaire, mais ce soir vous expliquer, L'harmonie avec laquelle on vous sourit, J'ai rien à dire, Sans dire n'importe quoi, Plus rien à faire, Qui n'pourra vous déplaire. J'ai rien à dire, Sans dire n'importe quoi, la valse et la java m'emportent, la valse et la java m'emportent.