J'ai toujours connu cet olivier Petit, robuste et tellement beau Mais un jour il fléchira Ses feuilles vertes resteront au sol Puis petit à petit, disparaitront sous la terre C'est peut-être tant mieux pour lui Et qui sait? Il aura certainement repoussé ailleurs
Aussi longtemps que je vivrai J'arroserai d'eau et de pleurs Le souvenir de celui qui sans le savoir Est l'arbre que j'ai le plus admiré Au nouveau printemps Il n'aura plus de feuilles Ni celui là, ni aucun autre Je voudrais qu'il soit éternel, cet olivier