L'été dernier pour les grandes vacances
J' m'ai dit comme ça "On va voyager"
J' m' ai dit aussi "C'est bien beau la France
Mais faudrait voir à voir l'étranger"
J' pouvais pas compter qu'au Maroc
La Marie deviendrait sinoque
Maintenant j' suis son Ali Baba
Et le soir elle me dit en djellaba :
{Refrain:}
Je suis l'allumeuse de vrais berbères
T'es mon sultan, j' suis ta moukère
Viens, prends un peu de thé à la menthe
Et viens avec moi sous ma tente
Je mettrai le feu au désert
J' suis l'allumeuse de vrais berbères
-Elle mettrait le feu au désert
-C'est l'allumeuse de vrais berbères
-T'as pas un mouchoir ?
-Si mais j' te le prêterai pas !
La danse du ventre des fois c'est très beau
Mais faut voir ça fait par la Marie
En guise de voile elle prend les rideaux
Et en avant ! La voilà partie
Elle se tord comme un asticot
En m' disant : Tu trouves pas qu' c'est beau ?
Ce truc-là c'est fou c' que ça m' plaît
C'est bien mieux qu'un grand coup de balai
{au Refrain}
Alors ? Et ton mouchoir ?
-J' peux pas te le prêter, il est pas à moi !
Mais je lui pardonne parce que d' mon côté
Ça m' déplaît pas d'être Ali Baba
J'aime bien qu'elle vienne pour me chouchouter
Et me charmer comme une vraie fatma
Y a des jours où j' pense au harem
C'est un genre de coutume que j'aime
Et j' me vois sur des canapés
En train de chanter à ma mousmé
T'es l'allumeuse de vrais berbères
J' suis ton sultan, t'es ma moukère
Je voudrais un peu de thé à la menthe
Viens donc avec moi sous ma tente
Et si t'allumes pas ton berbère
Et bien tu seras privée de désert
-Et si t'allumes pas ton berbère
-Eh bien tu seras privée de désert
{au Refrain}