La côte
Un sentiment de plénitude, s'y dégage
La houle est pa**ée
D'aussi loin que mon regard porte
Je ne vois rien à l'horizon
Calme absolu, vide insatiable
Aucun repère, rien d'identifiable
Il est beau le large, elle est belle la brume
Un océan de marge lourd comme une enclume
Je me sens vivant dans ce lieu inerte
Tandis que je dépéris là où le monde crépite
J'épouserai ce vide
J'épouserai ce froid