Sept heure trois quart du mat / ligne 3 x 4
Enta**é dans le wagon comme du poissecaille en boite
Ambiance moite comme sous le cagnard de la havane
Oppressé par la foule et le vacarme de paname
Ravi d'être à ma place à deux pas de la glace
Le regard accaparé par les graff qui pa**ent
L'allure des cette carca**e métallique saccade
Habitacle instable et la plupart à la barre s'attrapent
Vl'a que j'entrevois ce gazier sapé crade
Ban*l, physique
Pas sensa** blasé
Mal rasé , genre boit sans soif
Bob anisé pour camoufler sa face rougeâtre
Il matte de trav le gars d'en face, un babz
Un gringalet inoffensif, un binoclard de base
Lui dit fais gaffe à mes panard ou je te claque une baffe, bâtard
Je te broie les os si t'abaisse pas le regard bâtard
Manque de bol le babz a v'la la hargne
Et notre se voit homme engagés dans un face à face
Je le voit s'décomposer, devant ce visage glacial
Il tremble se défile et finit par s'a**eoir
Prochaine étape, Gare Lazare, plus tard
Comme quoi ya pas de hasard
Devinez qui qui j'aperçois, ce soiffard notoire
Ce trouillard calé dans un genre de bar tapas qui bava**e
Avec un nouveau personnage
Un grand malgache, type armoire à glace
Blouson cuir et tatouage ACAB
Ganache plein de balafres, style de tueur à gages
Ok, notre gars se la rac
Déclare dans la rame avoir marrave un gars (qui ça ?)
Soi disant un genre de skin barak
Qu'il a éclaté, alors qu'il faisait trois fois sa taille
Son camarade flaira l'arnaque, et rit
C'est fat comme un baraque d'aristocrate Qatari
Lui répond cesse tes solos de contreba**e
Et met de la sauce fromage, sur tes patatas bravas