1er Couplet:
Entre les tours et les beaux quartiers
L'émotion cadena**ée, le regard carna**ier...
Entre les doutes et les mots ratés
Je tourne en rond, en boucle…
Je vais finir par m'la**er
Ma chute est brutale!
Je sais où s' trouve l'Amour, donc je ne l'ébruite pas
Petit débris d'âme parmi les bruits de pas
Et si j'écris des pages, c'est que j'évite les larmes
Comme une station qu'on rate, un mauvais contraste...
La valeur de l'argent étourdit nos âmes, éblouit nos drames
Le couleur de mes lèvres sur l'éloge de vos thèmes
Je veux la clé, la vraie, ouvrir les coffres de nos rêves
Ce mal qui nous dévore
Nos rues qui nous déforment
Ça me désole, le temps nous sert à faire la guerre
Je pense donner de ma personne, mais l'avarice est une nuance!
Sentiments hésitants, car inondés par l'Acétone
J'ai la trachée, entravée par des tas d'pavés
Je reconnais la contrefaçon à ses détails ratés
Dés le départ, blessé
C'est le débat, je sais…
Si l'heure est grave, j'essaie
De me débattre, ici
J'esthétise la tragédie
J't'avertis, j'n'ai rien à prédire
Anesthésiela rage des p'tits
Vrai comme une "cace-dédi"
Vexe tout une armée d'flics...
Sans savoir si le Pa**é rend!
Mon errance est inhérente mais Je ne lâche pas prise!
Il pleut du sang sur le monde, nos corps ne sont plus étanches
Ne mise pas tout sur ton apparence comme une arme factice!
Les larmes, le tonnerre, pour une part de soleil...
Mon âme de poète dans une vague de colère
Voyez le ciel sombre, sans même une trace de comète!
Paris, 13 heures 11, Notre Dame de Lorette...
2eme Couplet:
Je tombe comme une goutte de pluie!
Croisant les archétypes et les douteuses filles...
Tu suis ton destin mais les loups te suivent!
Ils parlent de richesse? moi les jours me ruinent...
Les alentours sons muets, les flammes entourent nos prunelles
La chance brule sans fumée, et nos visages sont floutés!
Horizon embrumé, la rage entoure nos bulles d'air
Une rose emmurée, quand ma gorge est nouée...
Avant que mes regrets s'éternisent!
Avant que nos repères se perdent et finissent sur des terres vides...
Les yeux rivés sur un écran, on s'éloigne du vrai!
Je traine mon ombre portée par l'hiver et l'ivresse
Des copies de Mcs sur les prémolaires!
Le poing serré et un trait de colère, juste pour décoller
Nos gars cogitent aux choix possibles depuis le préau mec!
Bédo d'verte au bec, regarde la rue comme un géomètre
Accidenté par trop de rectangles cimentés
C'est pour toutes les nuits hantées
C'est pour toutes les villes en fait!
On vit sans paix, car la violence nous anime
Le mal me taquine, c'est vrai j'en perds ma salive
Je ne gâche pas mes forces à piller des boutiques!
Je ne veux pas faire semblant et maquiller mes soucis
Consciences formatées, emballées sous vide
Si tu regardes en bas, tu ne verras pas qu'des sous-titres
La vie m'arrache le cœur et m'extirpe des soupirs
Ban*lisé devient l'oubli, mon arme est un lourd titre
Nos frères se plaignent, crèvent étourdis dans des coursives
23 heures 47, Gennevilliers, les Courtilles...