[Couplet 1] Je fais effraction, détecte puis déconnecte ton système d'alarme Avec précision j'injecte mon intellect, infecte ce fonky thème Tham ! Je fais éruption, sème les confusions, dilemme Je suis l'homme que tu détestes mais celui que te femme aime Slam ! J'attaque à main armée. Claque, saque, braque, vide mon sac Comme on vide un cognac. Remarque, mon signe du zodiac C'est le taureau, recto verso, je suis scorpion, petit mais costaud Balance, balance-toi, je le fais bien pour toi Ramène ta bonne femme, mais laisse ton flingue chez toi Boum boum, à moi tout seul je forme un gang Avant de parler tourne dans la bouche sept fois ta langue Cash, flash, pas de tapis rouge, d'autographes Je ne suis pas une star mais un jeune de la rue qui taffe De nature dure, de futur un peu moins sur Pur produit de la censure, je mesure mes ouvertures L'écriture, en guise d'arme me calme l'âme Je vise autour du drame du vacarme de la came Le respect, commence par celui de soi-même On apprend vite dans la rue à protéger ceux que l'on aime Sa peau, avant tout sa famille puis mes pain-co Poco loco en la calle, no saca su coco [Refrain] (X2) Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane [Couplet 2] J'ai grandi dans la faune, la jungle, la loi du plus dingue Là où les hommes ne se distinguent que par la taille du flingue Trilingue, hablo espanol, frances, et les langages des bêtes J'accèpte d'utiliser la manière forte quand elle s'y prête Planète, guerre, l'enfer n'est guère l'annuaire mais ère Dans l'amère calvaire des cités bunkers Issu du Tiers-Monde, d'outre tombe où l'orage gronde Je surplombe comme la colombe, l'hécatombe qui tombe telle une bombe Boum bam, je clame le drame dans tout Paname Ce funky tam tam, lève le jeune du macadam Tout s'enflamme, crame, brule, mais le béton reste sur place Ca**e, la**e, menace, froisse, la ma**e qui s'angoisse Élevée parmi les bêtes, la ville est pleine de Tarzans en baskets Plus ou moins adeptes au dialecte de la gâchette
La Frousse aux trousses, l'arme hors de la housse, le stress pousse Dans la brousse, le grand mange le petit en douce Fils de l'injustice, métisse du vice, je suis l'épice qui t'hérisse Les poils, lis bien la notice avant de kiffer mon style La rue est mère de l'orphelin, l'enfer vert pour certains Je plains l'Indiana Jones qui perdra son chemin L'espoir est le vouloir de tous les jours Éclairant la sortie, j'ai trouvé la porte de secours [Refrain] (X2) Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane [Couplet 3] Comment ça va ? Quoi ? Qu'est ce que tu deviens ? Et toi ? Les barreaux de ta taule ressemblent étrangement à ceux de ton ex-piaule Drôle de vie, la routine nous suit, la chance nous blouse Ici tout suit son cours, on court toujours après le flouse Le douze coups en main épouse bien la forme des quartiers chauds Tais toi, commence par ce qu'il y a dans tes poches gars La Mercédès du coin intéresse une jeunesse en détresse Faire du bizness est un instinct de survie pour l'espèce On pince les mauvais garçons, les coince en zonzon Au fond les chances sont minces, la rue est un long fleuve parsemé d'hameçons Grince, tous les jours, comme les portes d'un pénitencier Sans détour, la vie là-bas est elle moins compliquée ? Da doud di da dou dam dam, certains pêtent les plombs vont chez les fous D'aplomb je reprends mon crayon, le sillon glisse sur le vinyle J'ai l'âme sur la rythmique et mon arme automatique Clic clac clic clic, le come back Rocca te saque en vrac Chaque attaque te plaque quand je me branche sur une prise jack Je suis le sonneur de requiem Même je blasphème le système, la rue fout mon deuxième baptême Je me protège des flics comme des virus Nique ta me.., motus ! Les guérillas urbaines suivent ce processus L'exil, la peur, le malaise se fait sentir, mes mots sont des flèches que je tire [Refrain] (X2) Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane