[Teki Latex]
Cathédrale, d**h-metal, rap sacrifice
Pétale de rose, feu d'artifice et sirop d'érable
Scène de ménage tragique et sanguinolente
Manège enchanté, tendre innocence, magie
Carca**e de cadavre, symphonie de souffrance
Caramel, carapace, orgue de barbarie
Espace vide, pénétration, séquestration
Célébration, nid d'amour, élévation
Électroencéphalogramme plat, enfer cœur au drame (?)
Draps de soie, élégante, emmène-moi au large
Cependant dépendance, intoxication
Illumination, enchantement sur les écrans
Derrière, démoli, déchéance, dégradation
Réverbère, réconcilie, réminiscence, récréation
Ma**acre, carnage, exécution, trépanation
Trépidante, excellente, le panache d'une ballade
[Cyanure]
Les boucles de leur musique tournent
Comme la Terre tourne
Revenant aux dernières notes
Avant que ne leur succèdent les premières
Avec la précision d'un métronome
Les cartons (?) sont des home-studios
Contribuent à ce que sonne...
...L'espoir des mômes qui ne se voient qu'en stars en face de leur miroir
Les yeux des autres restant pour eux le phare
A atteindre
Tant d'heures à attendre
Et cette gare (?) qu'il ne faut jamais éteindre
Qu'à la veillée l'est avant la mort
Tu dis que la moindre goutte de sueur devra se payer dans le futur
Je n'en suis pas si sûr
Pour moi ça fait des années que ça dure
Et que j'insiste et si y crois persiste
Eh sois pas si triste !
Bonhomme, tu peux toujours rapper et espérer sortir tes disques !
[James Delleck]
Anthropophage virtuel
La consommatrice mord à l'hameçon pendant qu'une starlette liftée fait rêver Marie-Christine d'Annecy
Je vis sans antidépresseurs, anonyme
Nie, caché derrière les couches de poudre anti-grise-mine
Les salles de gym s'imposent en nouvelle Église
Et le culte du corps se camoufle en Terre Promise
Etes-vous sûrs d'être libres sous vos crèmes anti-rides ?
Perdu dans le Genoa City et ses sylphides
Alors je reste anti-sceptique face aux lois anti-corps
Sensées calmer la surchauffe de l'anticyclone des Açores
L'antidote est d'anticiper la charge des médias
Pour ne pas devenir une larve humanoïde qui
Oublie et zappe en se disant que ça ira mieux demain
Comme quand ils ont enterré Chipie, la chienne, au fond du jardin
Un sombre climat recouvre d'étranges latitudes
Alors mes grimaces explorent vos soupirs de la**itude
[Fuzati]
L'univers est un Dieu au visage opaque
Dont les milliards de paires d'yeux paraissent me fixer de manière perpétuelle
Perdu, mon esprit devient mon corps et flotte
Dérive, aboli de sa ma**e pondérale
Rien n'est réel, ce n'est pas la peine de faire de vœux
Les étoiles filantes ne sont que de simples pellicules
Tombantes, venant ternir la surface de ma chemise noire
Au fur et à mesure que mes ongles trop longs raclent nerveusement la partie frontale de mon crane
Pensif, a**is à la table de ma cuisine, de l'air remplit mes narines
Je vis
Je ressers une ta**e de café à la femme que je compte épouser un jour
J'aime lorsque nous parlons de notre avenir
Envisageant de nous donner des orgasmes autour de la planète, un beau projet
Soudain, mes yeux scrutent la fenêtre et comme chaque soir je vois le soleil qui meurt...
Ne sois pas triste, tu le sais...
...Rien n'est réel, l'obscurité a fini par gagner
A présent, elle remplit l'espace d'une cuisine vide
Je ne vois qu'une chaise, une table, une ta**e de café froid dans laquelle se noient quelques gouttes salée...