[extrait du film Alabama Monroe de Felix Van Groeningen.]
Je l'ai toujours su, tu m'entends je l'savais
Parce que c'était trop beau, c'était complètement voué à L'échec faut le dire, la vie est pas généreuse
On a le droit, ni d'aimer vraiment, ni de poursuivre ses rêves
En fait cette vie est une garce qui te reprends tout ce qu'elle t'offre, te trahis et elle vient encore te rire au visage quand elle Te fait ses sales coups
La maternelle c'était tout un drame, j'étais déjà déréglé
Chacune de mes récrés, et celles sous un arbre
Mes amis les pucerons, J'leur donne des surnoms
Jusqu'au jour où une blonde, viens pour me réveiller
On s'parle pas c'est étonnant, pas même un gémissement
J'savais pas que les silences étaient si éloquents
Depuis, on s'est plus lâché les mains
J'me souviens de tes larmes, quand j'allais chez le médecin
Jamais de pensée prise de tête, moi je me donnais en spectacle
Et j'te promets j'avais le trac, quand j'ai dis je t'aime ouais
T'étais toute ma vie, mes potes en pâtissaient moi j'étais satisfait
On a tout appris, ensemble, mais c'est dans le sang, qu'a fini ma quatrième
Tu pars en vacance, chez tes grands parents, ton daron roule vite car des gens l'attendent
En retard pour le film, il s'en branle de l'amende
Je t'avais dit prends de l'avance, pourquoi tant de malchance ?
Suffit d'une image pour me souvenir, suffit d'un visage pour sourire
Suffit d'un mirage pour s'ouvrir, suffit d'un virage pour ...
Putain ! Et comment je fais pour vivre moi ?
J'ai pensé à me buter, à buter ma psychiatre
J'vivrais seul fou et attristé, Y'a un début à tout
Dur de trouver l'amitié, quand t'as perdu l'amour
[Extrait du film Alabama Monroe de Felix Van Groeningen.]
Elle est morte ! Elle est partie ! Elle est plus là ! Mais moi où est-ce que je suis ?
Viens l'époque des poésies, j'm'aperçois que j'aime trop écrire
Recouvert d'un tas de blessures, que seul les mots guérissent
En cours, dans l'[?] et puis chez moi, qu'est ce que j'en gratte des trucs
Grâce à ça je me sens mieux, et j'mets en place ma comédie
Clown, J'prends le rôle du bouffon
Pour, faire taire les soupçons
Nan j'suis pas un criminel, j'étais juste à fleur de peau
Nan j'suis pas un suicidaire, j'étais juste à fleur de peau
À toute ma famille, bande de connards
Vous étiez où hein, quand maman était dans le coma ?
Quand ma sœur faisait des cauchemars, quand papa m'a dit au revoir ?
Quand j'ai subit un trauma, quand j'étais fou, aphasique ?
"Adrien fais moi rire, t'écris ? Vas y du rap"
J'ai écouté des gamines, Et là t'écoute le résultat
Pa**ons mes problèmes car, j'étais pas dans les temps
Si faut rapper d'vant les gens, j'connais par cœur Orelsan
"Hé frère tu te sens bien ?"
J'me [?] pas simple
Et j's'rais, sûrement rien sans Alexis et Marin
J'sais même pas si j'y crois, mais bon grâce à eu
Aujourd'hui ça va mieux, J'ai des amis et j'taffe des sons
Merci, à tous, Lewis, [?], MoaS
Tout mes amis, la flemme, de faire la liste
Puis l'auditeur bien sûr, même si t'es pas psy
T'as écouté ma vie, c'est la meilleure des thérapie