Au fond, on est tous seuls, du mal à s'accrocher, les fautes
Tapent les crochets, et d'plus en plus de mal a s'approcher des autres
Tous seuls, j'le savais ce soir j'en prends conscience
J'ai reussi à m'bouger mais, j'suis toujours pas dans l'bon sens
Ya plus d'confiance ici, et j'ai la plume inaretable
Seul le vice me sollicite, et j'ai qu'mon bic si ça derape
C'est par ici les sales images, j'graffiti mes barricades
Entre les bas resilles et la rhia, entre la resine et la pillave
Nan ne m'parlez d'personne, surtout pas d'cette fille qui f'sait la folle
C'était la derniere, et j'aurai juré sur ma vie qu'c'était la bonne
J'avais pas d'doute sur ta reput, cetait l'love , des l'debut
L'amour est glauque, dans une epoque ou c'est toutes des putes
Mais qu'est ce qu'on va dire au fils ? , tout s'empire a priori
J'ai pris trop d'risques , j'ai accepté l'role sans lire le synospsis
En marge face a la l'effervecence des dégats
J'aurai fait d'autre choix si j'en avais eu connaissance des l'depart
Alors j'm'éloigne, j'reste au calme de ma fortesses
Seul, mais t'as laissé ton blaz gravé sur la porte de pierre
J'veux m'ca**er dla foule, j'marche, cest pour ça qu'j'vous parle tout bas
J'me conforte, j'me dis qu'tout ça cest pas pour moi
J'me perds j'ai , mal, longtemps qu'jai arreté d'chercher
J'ai pas versé, d'larmes, a la place jai gratté ces versets
Donc j'ai pris la mer pour un voyage sans escale
Vu qu'apart les emmerdes frere on n'trouve pas c'qu'on n'cherche pas
J'met qu'mon avis dans la plume, chacun son navire, son chagrin
Moi j'navigue dans la brume, mais je chavire dans l'jack hein
Alors on cherche autre chose, par tous les moyens faire les euros
Mais la pillave a haute dose, fini par noyer tes neurones
Tu crois plus en l'humain, tente de l'combler par le materiel
Ca s'tape la main, ça dit du bien mais, crache quand ça parle par derriere
Un paternel, que j'aime autant qu'il aime la boisson
J'me met des barrieres, mais un tank ne calcule pas les cloisons
On va tous crever seul tfaçon, j'persiste a rester perdu
Est c'qu'on existe, on reste ivre, respire, mais on espere plus
On s'laisse vivre, quitte à prendre un billet pour l'enfer
Mais comment faire avec le vice, j'me dit qu'il faudrait qu'on m'enferme
Alors tu m'excuse, si j'suis pas ton artiste a la mode
Moi je n'fais qu'fume, j'suis juste un gars triste, a l'article de la mort
Ca f'sait parti de la done, donc j'ai fini par r'joindre les gars aigris
J'crois qu'j'déprime , j'avais du mal a l'dire j'ai fini par l'ecrire
Mon ame est grise, mon arme s'enraille , sans khey pour tout c'qu'il reste a faire
A perdre l'av'nir, Et finalement j'rejoins tout c'que je cherche à fuir
Des nuits blanche a s'enfaire, d'vant la demence aux amphets
J'm'enferme sans lampe, vu qu'ya pas d'ange dans une descente aux enfers
J'pensais pas en arriver la , mais la solitude pese son poid
J'veux pas qu'on dise que j'vivais pas, ni qu'la folie eu raison d'moi
Vie restreinte m'en parle pas, quand la douleur baise ma voix
Tant qu'le vice restra roi, la couleur restra noire
La solitude c'est tout ma vie, j'pourrai t'en parler durant des heures
De ce pti gosse aigri, qui f'sait sa zik , qui jouait et rentrait seul
Peu dfamille, peu d'amis, et aucune envie d'souvrir au monde
Les souv'nirs remontent, deja p'tit j'savais qu'on allait qu'souffrir, au fond
Ya quelque chose qu'yallait pas a la base, donc vite les pets j'fumais
J'ai toujours été d'confiance vu qu'jai, toujours été muet
J'ai eu qu'les cartes pour l'solitaire, et toutes les pioches ne sont pas bonnes
Forcement ya un truc qui merde, quand tes proches te sont pas proches
Donc j'me bat sans cause, on sait qu'ya rien d'parfait
Il est tard frere, et pour dormir j'compte les choses qui sont à r'faire
J'me suis formé dans bar
On ne né pas solitaire, on l'devient, mais c'est pas forcement un choix
Une ressoi solo, l'aya et l'bourbon j'ramene
Tous les soirs a penser aux freres, et aux femmes qu'nous n'auront jamais
En attendant qu'ils disent qu'j'etais bon qu'a chanter ma vie
J'attends ceux et celles qui m'f'ront changer d'avis