[Verse 1 : Lalter Natiff]
Épelant mon rap
Tu prétends kicker dans les caves
J'te pronostique l'échec
Pratique qui pue la défaite
Dicave
Ton prototype roule à fond mais on le can*lyse
De l'auto-tune, allo autiste
Bachote un peu l'dico
Afin d'obtenir des vues
Bien plus que l'autre Mona Lisa
Et palper sans un cataclysme
La crise du disque tu catalyses
Tu pratiques à fond foutue buccogénitalité
Dans les textes d'Alibi M, plus d'originalité !
[Verse 2 : Lalter Natiff]
Un feat en bois qu'on en perd ses vers
On bime des phases bien trop sévères
Mais tu persévèreras !
Le but de mon texte
C'est un procès verbal
Fait pour des scatos
Censés placés le verbe haut
New sh** !
Dans ton casque et dans ta ca**ette, ah !
Si y'a du blé à faire, mec
On sait que tu cacheras tes gars
Dissemblances de major, textes de karatéka
Quand t'es face à tes ex-potes
Tu joues le carotté grave
Vos faux débats sur ces clashs
Qui les font méga-vendre
Il vous faut des balles
Ou des bails fait illégalement
Pas de commentaires, ces morceaux j'enterre
Pas d'temps à perdre pour ces rappeurs des cavernes !
Ils crachent dans leurs micros
Comme ils crachent dans leur femmes
Mous et dopés de substances atrophiant leurs exploits
Seuls à prendre du plaisir de ce rap périmable
Rappeur périssable
J'appose donc l'épitaphe !
Leurs éminences rédigent des rimes terribles sans dextérité
Et Jul serait-il l'émir, hip-hop élite ? Contre-vérité !
Des qualités, j'en vois si peu
Dans leurs phases hideuses
T'as besoin d'ailes ou bien d'une plume
Check phasianidés...
[Verse 3 : Lalter Natiff]
Ceci est des phases léthales
Dans ton crâne foetal
Ma locution est autocrate, j'viens d'être califé
J'aime pas Khalifa, les autres aiment l'astiquer
Roi Heenok a plus de textes que tes crews de catins
De la cra**e décadente, des flows des années quarante
Tu bip up Sky, retourne ton anorak, v'là l'écolier !
Car j'eradique ton clan triso
Qui rappe sans rimes trisyllabiques
Et d'un flow à la Priscilla
Bien trop facile à pratiquer
Tellement d'egobadtrip d'une vie de chien
Atteint l'seuil critique, climatérique, aristotélicien
J'termine de transcrire mon testament
Je l'ai baptisé l'ancien
Tu veux m'exterminer, mec tu clashes nécromancien
En ton sein s'cache des mensonges
Des scansions simples
à mon sens j'crache des mentions
Comme des esquisses sur des cansons
Et via mon fusain aiguisé
Là gisent tes
Effectifs, aiguillés
Par des équipes de gringalets
(que j'viens d'régaler...)