[Couplet 1 - Mourad] Il fait chaud dans ma ville, l'air est chargé, le soleil hostile Les beaux jours sont arrivés, on n'est pas tranquille On pense aux vacances, à ce qu'on va pouvoir faire Construire des projets, se voir partir pour la mer Ou l'pays, même si il y a du "tamarâ" Sur le trajet en voiture, trois jours avec la famille, mais voilà ! Cette année, rien dans le porte-monnaie Les poches sont vides, c'est ce qu'il faut remplir en premier Traquer les intérims et jouer du piston Mentir sur ce que tu sais faire et avoir les relations Pour un salaire de misère qui t'servira à quoi ? Peut-être te payer un séjour, ne plus taxer papa Tu sais, il a d'autres problèmes : les charges trop lourdes qui viennent La révision de la caisse pour partir sans qu'ça craigne La scène ne change pas, on aide à charger les voitures Enfin quoi, celles des autres je t'a**ure C'est dur quand t'es partant Et que ta valise peut être faite mais la guigne te retient dans ton bâtiment Comme d'hab' j'me retrouve le bec dans l'eau J'espère que je partirai plus tard, enfin avoir ce qu'il faut [Refrain 1 – Mourad / Philippe] Pas d'grains de sable, du goudron trop dur La chaleur accablante d'un été en villégiature En ville, on fait des châteaux d'briques qui ne tiennent pas Y a pas d'seaux et d'pelles, pas de vacances pour toi et moi [Couplet 2 - Mourad] On s'caille, l'atmosphère n'est pas au beau fixe Les gens tirent la tronche et font des mines grises Une mode qui n'fait pas fureur dans les chaumières La mauvaise humeur journalière s'accumule et les fait taire Ne pas être prêt, ne pas tout avoir pour Noël Rajoute du stress quand les pères ont leurs comptes bancaires qui gèlent Les mères accompagnent leurs gosses à l'école Les obligent à doubler leurs vêtements, leurs cache-cols Une cagoule pour un hiver trop rude Se ca**er la gueule sur le sol devient une habitude Dur de s'tenir à leur âge sur les bancs
Avec cette période la marmaille ne pense qu'aux amusements Les grands pensent aux congés d'hiver Forfaits d'remontées mécaniques pour laisser la merde derrière C'est pas facile quand les thunes font défaut Et encore deux semaines à regarder l'panorama de ton studio La neige tombe plutôt sur les images crados de ton poste télé Je sais ce que ça fait, allez ! Peut-être que ça sera pour une prochaine année ? Peut-être qu'on partira une prochaine année ? [Refrain 2 – Mourad / Philippe] Pas d' flocons de neige, du goudron trop dur] La froideur accablante d'un hiver en villégiature En ville, on fait des bonhommes de terre qui ne tiennent pas Y a pas d'ski, d'bâtons, pa'de vacances pour toi et moi] [Couplet 3 - Mourad] Été comme hiver, les vacances sont là Y a pas le choix, faut que j'ronge mon frein et rester à la casa Je partirai peut-être plus tard si les moyens l'permettent En attendant, j'écris afin d'libérer ma tête En fait, j'en ai un peu marre des récits des autres Des cartes postales aux photos truquées qui embellissent les côtes Les mêmes regrets des potes sur mon absence dans leur délire Je rigole avec eux mais le cœur n'y est pas Se contenir, même si intérieurement j'écoute pas Ma préférence n'est pas d'rester là Ce que je vois : les nerfs qui montent et le bled m'appelle La ligne grésille beaucoup trop, pas moyen de se faire la belle Pas moyen de se faire la belle... [Refrain 1 – Mourad / Philippe] Pas d'grains de sable, du goudron trop dur La chaleur accablante d'un été en villégiature En ville, on fait des châteaux d'briques qui ne tiennent pas Y a pas d'seaux et d'pelles, pas de vacances pour toi et moi [Refrain 2 – Mourad / Philippe] Pas d' flocons de neige, du goudron trop dur] La froideur accablante d'un hiver en villégiature En ville, on fait des bonhommes de terre qui ne tiennent pas Y a pas d'ski, d'bâtons, pa'de vacances pour toi et moi]