A chanter l'obscène pour mieux masquer l'impudeur, D'être là sur la scène et à s'en arracher le cœur. Tu sais à chanter la nuit, hurler à rendre gorge, A en voir du pays, à se faire le tour de l'horloge. A chanter le noir, sonder le fond du puits, Un paver dans la marre et du bouillon dans les conduits. Tu sais à chanter le nous sans jamais parler de toi, D'enfant sur les genoux mais maintenant qu'Un et un font trois: A nos ciels, à nos nuits, à elle, à toi! A nos ciels, à nos nuits, à elle, à toi! A nos ciels, à nos jours, à nos soleils! (bis) Qui sait ce qu'il y a derrière les étoiles? Je sais ce qui est un cadeau du Ciel! (bis) A chanter la vie, à truquer les métaphores,
A traquer la formule qui changera le plomb en or, Tu sais à chanter l'espoir, si jamais le feu meurt, M'inventer des humeurs entre le café et la poire, A chanter la peur, crier à l'injustice, A jouer de sa peur et de la vertu et du vice, A chanter le nous sans jamais parler de toi, D'enfant sur les genoux mais maintenant qu'Un et un font trois: A nos ciels, à nos nuits, à elle, à toi! A nos ciels, à nos nuits, à elle, à toi! A nos ciels, à nos jours, à nos soleils! (bis) Qui sait ce qu'il y a derrière les étoiles? Je sais ce qui est un cadeau du Ciel! (bis) A nos soleils! A nos soleils! A nos soleils, Un et un font trois! (bis)