Elle et sa pote jouaient à boule de neige sur mon écran J'alternais les fenêtres ouvertes en grand sur le néant Devant l'arrêt lors de la pente il me manquait un peu d'élan Cherchant toujours un tremplin plus grand pour planer plus longtemps Les chutes étaient inévitables mais je m'en relevais pour l'instant Je battais des records du monde d'absorption de stimulant Déplacant des montagnes juste pour emmerder les skieurs Ce monde un océan de larmes ??? de skippers Cap vers le sud entre des îlots en plastique et des marées plus noires Que celles que je couchaient pour me marrer sur mon carnet le soir Et puis aussi pour ne pas noyer l'espoir, même sans ponpons J'étais bon pour laisser des tomes sur nos vies d'hommes Même si ça ne faisait pas des sommes aussi énormes que les bilans de ces génocides Casques bleus en résidence, j'observais des jeux nocifs Les histoires se répètent l'écrivain en fait des nouvelles Et l'écrivain riche de belles et universelles On se raconte des histoires On se décrit dans les bars Je n'y crois pas même un instant Tout le monde s'oublie avec le temps On se raconte des histoires On se décrit dans les bars Je n'y crois pas même un instant Tout le monde s'oublie avec le temps Boule de neige sur ma télé des programmes tournent en continue
Des nuits désormais sans étoiles mais de visages voulant être reconnus "Elle est magnifique la vue d'un sommet de vulgarité " disaient ces nouveaux alpinistes montrés en exemplarité Mes pensées terre à terre me feraient creuser mon propre trou Sur le trottoir rue des Pyrénées je pa**ais pour un fou Titubant, biberonnant mon eau de vie Cette chaîne aussi me réussi pour sortir de l'ennui puis elle le multiplie Retour en hors piste, artistes perdus devant la blanche Et bandit[?] faire une trace de gloire en avalanche Pour cette montée pas de refuges beaucoup n'iront pas au bout C'est soit la descente en rappel soit je finis la corde au cou Que font ces écrivains lorsque s'arrêtent leur carrière, comme leur pères Des pics dans les toilettes de la gare routière Ils voulaient tous écrire si peu savaient y faire Des textes sont tellement pauvres qu'ils n'iront jamais au sport d'hiver Val D'isère Val D'isère On se raconte des histoires On se décrit dans les bars Je n'y crois pas même un instant Tout le monde s'oublie avec le temps On se raconte des histoires On se décrit dans les bars Je n'y crois pas même un instant Tout le monde s'oublie avec le temps