Bonjour à tous, aujourd'hui pas de sarabande de conseil de discipline exceptionnel il s'agit
Alors, vous me direz évidemment sur ma bande de combien d'avertissement encore auront-nous besoin avant qu'elle ne s'a**agisse
Avant tout, je tiendrais à préciser que jamais professeurs et directeurs, conseillers
D'orientations, surveillants, cantinières, concierges, nous n'avons usé
De tous ces mots grossiers dont vous semblez nous accuser
Et ouais, on paie des pots ca**és dont ne sommes pas fautifs
Fautes hyper répandues à notre sujet sans motif
Mais la prof de français, ça l'oppressait de nous voir matérialiser notre intérêt attentif
Pour ses cours fantastiques
Et quand elle m'interroge, bien sûr, je mastique mes mots
Sûr, c'est ma mélodieuse voix que je prends, puis elle s'étonnait de sa plastique
Mais bon, le plus grave, c'est qu'à chaque fable
Elle nous demande, fille ou garçon, de l'apprendre devant nos camarades
Et comme une demoiselle sous un seau d'eau mise, elle est émue aux larmes
Une petite confidence véritable
Elle est impitoyable, et sous son teint pur
Vous pouvez me croire, c'est une info sûre
Quant à la cantinière, que l'on dit légère
Elle n'a la main lourde que pour le vin et sa robe
Bien que la sienne se soulève, même sans air, facilement
Alors qu'elle n'est pas belle pour un saoul, et encore moins pour un sobre
Mais au sujet de la boussole de notre conseiller d'orientation
Vous m'accorderez que de son aiguille, le petit bout fond
Le gros bout fond même, comme notre surveillant, aucun reproche
C'est sûr, car il surveille dans le vestiaire des filles
Les yeux bien en face des trous et les mains dans les poches
Alors, c'est vrai que je m'emballe et hara**e
Parfois les autres élèves, je suis un suspect taciturne
Et pas inculte, pas celui que vous me décrivez et qui voue un culte aux insultes
De vous à moi monsieur le proviseur, je respecte les professeurs
Car c'est du monde le plus vieux métier
Avant d'exercer le votre, je suppute que vous l'étiez
Alors, fermez l'a**emblée de ce conseil, car je vais finir par croire que je suis sans pareil
Ce grossier personnage que l'on me cite
Et s'il vous plaît, ôtez-moi ce doute qui en sus m'habite